L’épisode cévenol, survenu les 17 et 18 octobre, a amèrement rappelé la nécessité de prévenir les inondations dans le Vallée du Gier. « Les endroits où le fleuve se développe ont produit des résultats malgré les crues. […] Vers la rivière Janon il y avait des travaux et ça n’a pas débordé.présente Luc François, maire de La Grand-Croix.
Saint-Étienne Métropole représentée par Julien Luya, vice-président de la communauté chargée des contrats de rivière et de la prévention des crues, accompagné de Luc François, et Vincent Bony, maire de Rive-de-Gier, a présenté le 10 décembre un des projets réalisés dehors sur le sauve-toi Gier.
Une intervention réalisée au sein du Programme d’action pour la prévention des inondations Gier, Furan et Ondaine (Papi). « Nous avons cet engagement pour la protection des biens et des personnes en 2017 et un ‘Papi 2’ est en développement »précise le maire de La Grand-Croix. Cette dernière est gérée par Saint-Étienne Métropole et l’État et l’Agence de l’eau y participent financièrement.
« Il faut réfléchir à la manière de protéger l’aménagement des espaces de vie, ce ne sont pas des espaces protégés »ajoute Julien Luya.
Une promenade en berge vient d’être réalisée à Rive-de-Gier pour pallier aux risques d’inondation
Ceci est illustré sur le site de l’ancienne verrerie, dont le dernier propriétaire était Duralex. Les banques ont en fait été agrandies. « L’enjeu est de découvrir le Gier tout en préservant la ville, les friches industrielles représentent donc une ressource »» déclare Vincent Bony, maire de Rive-de-Gier. Après le rachat du terrain par Epora (Syndicat Public Foncier de l’Ouest Rhône-Alpes), un lit de 30 mètres a été créé sur les berges.
« La crue l’a traversé les 17 et 18 octobre. Il y a eu quelques dégâts, mais rien de grave, car lorsqu’on laisse de l’espace à la rivière, elle risque moins d’emporter le reste.”» illustre François Delorme, chef du service de gestion des rivières et des crues de Saint-Étienne Métropole.
Les travaux ont débuté en 2021 pour un montant de € 11 millions d’euros financé par différents acteurs. « L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a participé à hauteur de 32 %, l’État à 41 %, puis la Région Auvergne-Rhône-Alpes à 4 % et enfin le département de la Loire avec une petite part de 3 % »interprété par François Delorme.
Sur place, un chemin il prend forme et quelques arbres ont été plantés. Une balade dont les Ripagiens pourront bientôt profiter, puisque les travaux sont terminés. «L’ouverture au public avec inauguration est prévue au printemps, mais nous n’avons pas de date définitive»conçoit le chef du Département de gestion des rivières et des crues de la Métropole.