Tsahal se déploie dans la zone tampon du Golan avec la Syrie, pour la première fois depuis 1974

Tsahal se déploie dans la zone tampon du Golan avec la Syrie, pour la première fois depuis 1974
Tsahal se déploie dans la zone tampon du Golan avec la Syrie, pour la première fois depuis 1974

L’armée israélienne a annoncé dimanche avoir pris de nouvelles positions dans la zone tampon entre Israël et la Syrie sur le plateau du Golan, se préparant à tous les scénarios face à la chute du dictateur Bachar al-Assad.

L’armée israélienne a renforcé sa présence dans les zones touchées par mesure de précaution, mais les directives destinées aux habitants du plateau du Golan n’ont pas été modifiées, ont indiqué dimanche les autorités locales, à la suite d’une nouvelle évaluation de l’armée.

« L’armée israélienne a déployé des troupes dans la zone tampon et dans plusieurs zones qui doivent être défendues pour assurer la sécurité des communautés du plateau du Golan et des citoyens israéliens », a indiqué l’armée dans un communiqué.

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Les médias syriens ont rapporté qu’Israël avait ouvert le feu depuis la zone.

“Les dernières mesures ont été prises suite à une nouvelle évaluation de la possibilité que des hommes armés pénètrent dans la zone tampon”, a indiqué l’armée israélienne. « Nous insistons pour que Tsahal n’intervienne pas dans les événements qui se déroulent en Syrie. »

De la fumée s’élève au-dessus de la périphérie du village syrien de Hader, sur une photo prise depuis le village druze de Majdal Shams, sur le plateau du Golan, le 7 décembre 2024. (Jalaa Marey/AFP)

C’est la première fois depuis la signature de l’accord de désengagement de 1974 que les troupes israéliennes prennent position dans la zone tampon entre Israël et la Syrie. Dans le passé, Tsahal y est entré brièvement à plusieurs reprises.

L’accord de désengagement entre Israël et la Syrie a mis fin à la guerre du Kippour.

Dimanche matin également, la 98e division de Tsahal, ainsi que des brigades de parachutistes et de commandos, ont été envoyées sur le plateau du Golan, renforçant les forces déjà présentes dans la région.

Samedi, l’armée a déclaré avoir aidé la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) à repousser une attaque menée par des hommes armés près de la ville de Hader, près de la frontière avec la Syrie. Les forces rebelles ont annoncé plus tôt dans la journée qu’elles avaient pris le contrôle des régions frontalières de Quneitra et de Daraa.

Dans un communiqué, le Conseil régional du Golan a annoncé que les cours dans les villages druzes du nord du plateau du Golan se dérouleraient à distance – à travers Zoom -, en raison de l’évolution de la situation, alors que dans le reste de la région, les cours se dérouleront normalement.

Alors que le régime s’effondrait du jour au lendemain, Israël a lancé des frappes aériennes en Syrie, frappant des usines d’armement, notamment des sites d’armes chimiques près de Damas, apparemment pour les empêcher de tomber entre les mains de groupes rebelles, selon les médias syriens.

Par ailleurs, Israël a frappé un convoi du Hezbollah alors que le groupe terroriste chiite libanais se retirait de la ville syrienne de Qousseir, située le long de la frontière avec le Liban, peu avant que les forces rebelles ne s’en emparent, ont indiqué à Reuters des sources de l’armée syrienne.

Les sources ont indiqué à Reuters qu’au moins 150 véhicules blindés transportant des centaines de combattants avaient quitté la ville en plusieurs étapes. Depuis que le Hezbollah s’en est emparé en 2013, au début de la guerre civile, Qousseir est depuis longtemps une voie d’approvisionnement importante pour les transferts d’armes du groupe terroriste et le flux de combattants vers et depuis la Syrie.

Les combattants rebelles syriens font la fête près de la Tour de l’Horloge à Homs le 8 décembre 2024, après que les forces rebelles sont entrées dans la nuit dans la troisième plus grande ville de Syrie. (Crédit : Aaref Watad/AFP)

Israël a frappé à plusieurs reprises les dépôts d’armes du groupe terroriste chiite libanais Hezbollah et les fortifications souterraines qu’il avait construites dans la ville.

Le Hezbollah, son patron, l’Iran, et son allié, la Russie, ont tous soutenu le régime d’Assad. La Syrie sert de canal à l’Iran pour livrer des armes à son groupe terroriste mandataire.

L’offensive de choc des rebelles, menés par la faction islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a débuté le 27 novembre. Les hommes armés se sont emparés de la ville d’Alep, la plus grande ville de Syrie, ainsi que de la ville de Hama, située au centre du pays et quatrième plus grande ville du pays.

 
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