La France se trouve actuellement dans une situation d’instabilité politique suite à l’adoption d’une motion de censure par l’Assemblée nationale mercredi 4 décembre 2024. Cette situation suscite de nombreuses inquiétudes quant à ses éventuelles répercussions économiques, notamment dans ce contexte. qui concerne la dette publique du pays. En effet, la dette publique française a déjà dépassé 113% de son PIB et le déficit prévu pour l’année 2024 est de 6,2% du PIB.
Face à ces chiffres alarmants, quelles sont les perspectives pour la gestion de la dette publique et pour l’économie française dans son ensemble ?
Les défis liés à la dette publique de la France
Après le vote de censure du gouvernement Barnier, la Bourse de Paris a clôturé dans le vert le 4 décembre, tandis que l’agence de notation Moody’s a maintenu la note de crédit de la France à AA2. Toutefois, les perspectives de la dette publique française, l’une des plus importantes d’Europe, restent inquiétantes.
L’objectif de réduire le déficit public de la France à 5 % d’ici 2025 était déjà hors d’atteinte depuis octobre 2024. Avec le renversement du gouvernement Barnier, le projet de loi de finances pour 2025 a été abandonné, laissant la place au budget 2024 renouvelé par une loi spéciale. Ainsi, le déficit public, prévu à 6,2% en 2024, pourrait atteindre 6,4% du PIB français. Cela entraînerait une augmentation du fardeau de la dette, de 50 milliards en 2024 à 55 milliards en 2025, 65 milliards en 2026 et 75 milliards en 2027.
Les répercussions pour les Français
Alors que de nombreux pays sont lourdement endettés, notamment dans le monde occidental, la France voit son industrie décliner au profit du secteur tertiaire. Une éventuelle dégradation de la note de crédit de la France par des agences comme Moody’s pourrait pousser les investisseurs à se tourner vers des marchés plus attractifs. À long terme, cela pourrait contraindre l’État à mettre en œuvre un plan d’austérité, entraînant une augmentation des impôts et des coupes budgétaires, notamment dans des secteurs vitaux comme la santé, l’éducation, la sécurité et les retraites.
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