Les factions rebelles se trouvent désormais à une vingtaine de kilomètres de la capitale syrienne Damas.
Ils ont pris le contrôle de la province de Deraa, dans le sud de la Syrie, ont indiqué samedi un commandant rebelle et une ONG.
Suivez la couverture complète
Syrie : offensive éclair des groupes jihadistes et rebelles
Minute par minute
« INADMISSIBLE », RÉAGIT LAVROV
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a protesté samedi contre la possibilité que la Syrie passe sous le contrôle de « terroristes ».
“Il est inacceptable de permettre à un groupe terroriste de prendre le contrôle de territoires en violation des accords existants, à commencer par la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui réaffirme fermement la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité de la République arabe syrienne”, a déclaré M. Lavrov, faisant référence à un accord de 2015. résolution pour un règlement politique en Syrie.
SOLDATS SYRIENS EN FUITE
Les autorités irakiennes ont autorisé l’entrée sur leur territoire de centaines de soldats de l’armée syrienne ayant fui les combats avec les rebelles, ont indiqué samedi à l’AFP deux responsables de la sécurité, précisant que parmi ces soldats il y avait également des blessés.
Des soldats syriens “ayant fui les combats” sont entrés via le poste frontière d’Al-Qaim, a indiqué à l’AFP un haut responsable de la sécurité, précisant que “des blessés ont été hospitalisés pour y être soignés” à l’hôpital. de cette localité située à la frontière de l’ouest de l’Irak. Leur nombre s’élève à 2 000 militaires, a précisé une deuxième Source sécuritaire, « des officiers et des soldats » entrés en Irak « avec l’accord » des autorités irakiennes.
DAMAS ENCERCLÉ ?
Les rebelles ont déclaré samedi qu’ils avaient “commencé à encercler” la capitale Damas, après s’être emparés des villes voisines, l’armée syrienne niant avoir fui ses positions près de la capitale.
“Nos forces ont entamé la phase finale de l’encerclement de la capitale Damas”, a déclaré un haut commandant de la coalition rebelle, Hassan Abdel Ghani. Le ministère de la Défense a pour sa part affirmé que « les informations selon lesquelles nos forces armées, présentes dans toutes les zones de la campagne de Damas, se seraient retirées, sont infondées ».
RETRAIT DE L’ARMÉE SYRIENNE
L’armée syrienne s’est retirée samedi de ses positions dans des localités situées à environ 10 kilomètres au sud-ouest de la capitale Damas, a indiqué une ONG. “Les forces du régime se sont retirées des localités situées à 10 km au sud-ouest de Damas, désormais sous le contrôle des combattants locaux”, a déclaré Rami Abdel Rahman, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). .
Information démentie par le ministère syrien de la Défense.
REBELLES PRÈS DE DAMAS
Les factions rebelles se trouvent désormais à une vingtaine de kilomètres de la capitale Damas, après avoir pris le contrôle de la province de Deraa, dans le sud de la Syrie, ont indiqué samedi un commandant rebelle et une ONG.
Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), a déclaré à l’AFP que les rebelles locaux contrôlaient désormais toute la province de Deraa. “Nous sommes désormais à moins de 20 km de l’entrée sud de la capitale Damas”, a déclaré Hassan Abdel Ghani, un commandant rebelle.
EFFONDREMENT DE L’ARMÉE SYRIENNE
En dix jours, les rebelles menés par des islamistes radicaux du nord-ouest de la Syrie se sont emparés de dizaines de localités et de deux des principales villes syriennes au cours d’une fulgurante offensive qui a affaibli de plus en plus le régime de Bachar al-Assad.
Cette progression, favorisée par l’effondrement de l’armée syrienne face à l’avancée des rebelles dans plusieurs régions, représente un tournant dans le cours de la guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par la répression des manifestations pro-démocratie.
Bonjour et bienvenue dans ce direct, nous suivrons ensemble les dernières informations sur la situation en Syrie, où les rebelles islamistes poursuivent leur avancée et menacent désormais la capitale, Damas.
L’avancée des rebelles affaiblit de plus en plus le régime de Bachar al-Assad. Les factions rebelles se trouvent désormais à une vingtaine de kilomètres de la capitale Damas, après avoir pris le contrôle de la province de Deraa, dans le sud de la Syrie, ont indiqué ce samedi un commandant rebelle et une ONG. Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), a déclaré à l’AFP que les rebelles locaux contrôlaient désormais toute la province de Deraa. « Nous sommes désormais à moins de 20 km de l’entrée sud de la capitale Damas »a indiqué pour sa part Hassan Abdel Ghani, un commandant rebelle.
Les forces gouvernementales se sont également retirées de localités à une dizaine de kilomètres de Damas, ainsi que de la province de Qouneitra, proche du plateau du Golan annexé par Israël : « Les forces du régime ont évacué les positions militaires et sécuritaires tandis que les fonctionnaires ont quitté leur poste » dans la province de Qouneitra. , a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
En dix jours, les rebelles du nord-ouest de la Syrie menés par les islamistes radicaux de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), issus de l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, se sont emparés de dizaines de localités et de deux des principales villes syriennes, Alep et Hama. . Cette progression, favorisée par l’effondrement de l’armée syrienne face à l’avancée des rebelles dans plusieurs régions, représente un tournant dans le cours de la guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par la répression des manifestations pro-démocratie.
-
Lire aussi
Offensive islamiste en Syrie : les rebelles renverseront-ils le régime de Bachar al-Assad ?
Face à l’effondrement du pouvoir en place, les rebelles du sud du pays ont également pris le contrôle de la province de Deraa au sud et de la ville du même nom. Ce sont eux qui se trouvent désormais aux portes de la capitale. Ils ont également pris le contrôle du poste frontière avec la Jordanie, qui a fermé sa frontière avec la Syrie.