Des collectifs et une centaine de sans-abri ont manifesté ce mercredi 4 décembre devant la préfecture de Lyon, pour réclamer le relogement, après l’incendie d’un squat, dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 décembre, qui a fait deux blessés. et un mort. Ils ont peur de dormir dehors dans les prochains jours.
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Ce mercredi 4 décembre, une centaine de sans-abri ont manifesté devant la préfecture de Lyon avec leur sac de couchage à la main ou sur le dos. C’est toutje leur reste, deux quelques jours après l’incendie du squat à Caluire qui a fait deux blessés et un mort.
Parmi les manifestants, des sans-papiers et des demandeurs d’asile réclament un hébergement d’urgence : « Ô« Nous sommes ici, nous sommes des êtres humains », s’exclament-ils. “Nous sommes ici sereinement pour demander à l’Etat, à la préfecture, de nous aider à avoir un logement”confie Alkly. “Je suis inquiet pour moi et pour les autres car on ne sait pas où aller”.
Après une nuit dans une salle de sport, lela préfecture a proposé des chambres d’hôtelmais seulement à quelques-uns, pendant une semaine. Beaucoup d’entre eux ont refusé cette proposition, ils souhaitent une solution durable. « Cela me brise le cœur mais cela ne me surprend pas. C’est le devoir de la préfecture de mettre à l’abri les personnes en danger, c’est son devoir de mettre les gens à l’abri période“, deplores Elisa from the Droit Au Logement 69 collective. « Nous nous battons pour que chacun ait un toit mais nous constatons que l’État nous refuse toute tentative de dialogue. Ils ne respectent jamais les droits des personnes qui en ont besoin. ».
Après presque deux heures, le cortège a décidé de repartir mais les CRS ont bloqué les sorties. Ils appellent la police des frontières à contrôler tous les manifestants. La préfecture aurait arrêté trois personnes sans papiers, qui pourraient être expulsées. Selon les groupes sur place, six ont été interpellés.« Si les gens squattent dans des bâtiments dangereux, c’est que leur alternative, c’est-à-dire la rue, est pire. Il s’agit de personnes qui sont considérées comme de catégorie B, des personnes qui, pour l’État, n’ont pas le droit d’être sur le territoire, ne peuvent pas être hébergées, même lorsqu’elles vivent un drame.dit Élisa.
P.armes jeautres victimes de l’incendieneuf personnes auraient accepté la semaine de soins proposée par la préfecture, principalement des femmes et des personnes vulnérables.