L’Assemblée nationale examinera ce mercredi, à partir de 16 heures, les motions de censure présentées par la gauche et le Rassemblement national contre le gouvernement en place. Suivez en direct l’évolution de la situation politique historique.
Vers les dernières heures du gouvernement Barnier ? Mercredi 4 décembre, à 16 heures, l’Assemblée nationale examine les deux motions de censure présentées par la gauche et le Rassemblement national contre le gouvernement en place en réponse à la demande 49.3 du Premier ministre d’approuver le budget du Fonds social. sécurité.
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Les principales informations à retenir :
- En cas de censure, Michel Barnier sera le premier chef du gouvernement à tomber depuis 1962
- La gauche et le Rassemblement national ont présenté des motions de censure en réponse au 49.3 invoqué par Michel Barnier
- Pour être adoptée, la motion doit être votée par au moins 288 députés.
- Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a dénoncé une “malécoute” du Groupement national
- “Les institutions nous obligent à mêler nos voix à celles de l’extrême gauche”, annonce Marine Le Pen depuis la tribune de l’Assemblée.
Boris Vallaud s’exprime devant l’Assemblée nationale
“La méthode Barnier ne sera qu’une rumeur”, a déclaré le président des députés PS Boris Vallaud devant l’Assemblée nationale. Le député de gauche a également appelé à la nomination d’un Premier ministre de gauche. “Le pouvoir n’est plus à l’Elysée, il n’est plus à Matignon, mais il est à l’Assemblée nationale”, a-t-il déclaré.
“La censure est une nécessité” : Marine Le Pen à la tribune pour défendre sa motion de censure
Après le discours d’Éric Coquerel, c’est Marine Le Pen qui est montée à la tribune pour défendre sa motion de censure. On assiste à “la fin d’un gouvernement éphémère”, a indiqué la présidente des députés RN. “Où va l’argent ?”, a demandé Marine Le Pen au milieu des cris de l’Assemblée nationale.
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Pour le député du Pas-de-Calais, les “trois phares” du Rassemblement national, “immigration, sécurité et pouvoir d’achat” n’ont pas été respectés par Michel Barnier. Marine Le Pen a appelé à la censure d’un gouvernement qui perpétue “les choix technocratiques” du président Macron.
«Nous écrivons aujourd’hui l’histoire», déclare Éric Coquerel
Lors de son intervention avant l’examen de la motion de censure devant l’Assemblée nationale, Éric Coquerel s’est adressé directement au Premier ministre. “Aujourd’hui, nous écrivons l’histoire, votre échec était prévisible, mais il reste amer”, a-t-il déclaré. Insoumis a ensuite souligné à plusieurs reprises le manque de « légitimité » de Michel Barnier en tant que Premier ministre. « Vous tomberez en disgrâce », a-t-il déclaré à Michel Barnier.
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Michel Barnier quitte Matignon pour rejoindre l’Assemblée nationale
Le premier ministre est actuellement en route pour l’Assemblée nationale où seront examinées deux motions de censure contre son gouvernement. Si l’une de ces motions était acceptée, Michel Barnier serait le premier chef de gouvernement à tomber depuis Pompidou en 1962.
Éric Coquerel prendra la parole en premier, suivi de Marine Le Pen
Une fois les motions de censure présentées, différents intervenants correspondent aux groupes de l’Assemblée nationale. Éric Coquerel (LFI) partira avant d’être suivi par Marine Le Pen. Après le discours de Michel Barnier, les députés pourront voter la première motion de censure présentée par la gauche.
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Les débats sur les motions de censure devraient débuter vers 16 heures.
Vers 16h30, l’Assemblée examinera les deux motions de censure présentées par le Nouveau Front populaire et l’alliance entre le RN et Ciottisti, pour faire tomber le Premier ministre, nommé le 5 septembre. La motion RN sera défendue par Marine Le Pen, selon une Source du groupe RN, mais c’est celle de la gauche qui devrait être approuvée vers 20 heures, étant donné que le RN compte la voter.
Ces deux motions ont été déposées lundi suite à l’application par le Premier ministre de l’article 49.3 de la Constitution pour voter sans vote le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Jean-Luc Mélenchon sera présent à l’Assemblée nationale
Le chef rebelle Jean-Luc Mélenchon est arrivé à l’Assemblée nationale. Il sera présent à l’examen des motions de censure contre Michel Barnier.
Les écologistes s’engagent à ne pas utiliser le 49.3 s’ils arrivent au pouvoir
Le groupe écologiste et social de l’Assemblée nationale a présenté mercredi onze propositions dans lesquelles il espère obtenir une majorité parlementaire, s’engageant notamment à ne pas recourir au 49,3 si la gauche arrive au pouvoir. Il faut “faire passer le quoi avant le qui”, a déclaré le député Charles Fournier, alors que les stratèges des différentes formations politiques s’interrogent sur les suites politiques à donner à la chute annoncée du Premier ministre Michel Barnier.
Pour que le RN ne vote pas en faveur de la censure, “il faudrait que Barnier revoie complètement sa copie”, estime Sébastien Chenu
Les motions de censure déposées sur le budget de la Sécurité sociale seront débattues puis votées ce mercredi après-midi. Celle de la France insoumise, si elle est soutenue par le Groupement national, a de fortes chances de succès. “La seule surprise qui pourrait arriver, c’est que Michel Barnier accepte de revenir sur la désindexation des retraites”, déclare le député RN Sébastien Chenu dans l’émission Pascal Praud e te .
Gabriel Attal soutient un accord de non-censure de LR au PS
Le président du groupe Ensemble pour la République, Gabriel Attal, imagine, après la chute de Michel Barnier, un gouvernement qui échappe à la protection de Marine Le Pen, grâce à un accord de non-censure incluant les socialistes. “Ce qui peut changer maintenant”, c’est arriver “à une équation politique dans laquelle le Rassemblement national ne dicte plus la politique du gouvernement”, a déclaré mardi l’ancien Premier ministre aux journalistes, comme l’ont rapporté plusieurs médias mercredi.
«Cela voudrait dire qu’il y a une forme d’accord de non-censure qui a été trouvé avec les socialistes, ainsi qu’avec LR. Je ne sais pas si c’est possible. En tout cas, je pense que c’est ce que nous devrions viser », a-t-il poursuivi. “Cela nous sortirait collectivement d’une situation où le gouvernement de Marine Le Pen est pris en otage”, a-t-il encore expliqué.
Bruno Retailleau admet que le bilan de Michel Barnier n’est “pas parfait”
Bruno Retailleau était l’invité de l’interview de La Grande sur Europe 1-CNews. Interrogé par Sonia Mabrouk au sujet de la censure gouvernementale, le ministre de l’Intérieur est revenu sur la proposition de budget de Michel Barnier qui comporte selon lui des imperfections. Bruno Retailleau affirme que le Premier ministre n’a eu que 15 jours pour trouver une solution à la situation économique française.
“C’est une ‘malécoute’ du Rassemblement national”, fustige Bruno Retailleau
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, s’est insurgé contre l’idée d’un vote du Rassemblement national qui permettrait d’approuver le vote de censure présenté par le Nouveau Front populaire et de conduire à la chute du gouvernement Barnier. Il dénonce la « soumission » de Marine Le Pen aux idées de Jean-Luc Mélenchon.
L’Assemblée examinera dès ce mercredi les motions de censure présentées en quasi-totalité par le Nouveau Front populaire et l’alliance entre le Rassemblement national et les Ciottisti, pour faire tomber le Premier ministre, nommé le 5 septembre.
Emmanuel Macron exclut la possibilité d’une démission
Quelques minutes avant l’émission de Michel Barnier mardi à 20 heures, Emmanuel Macron s’est exprimé depuis l’Arabie Saoudite, où il est en visite d’État. Il dit ne pas croire à la censure de Michel Barnier et rejette par ailleurs l’hypothèse de sa démission.
Le scénario est soutenu par Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ne l’exclut pas, mais à propos de son éventuelle démission, Emmanuel Macron évoque la « politique-fiction » : « Franchement ce n’est pas à la hauteur si je suis devant vous, c’est C’est parce que je suis élu deux fois par le peuple français et j’en suis extrêmement fier et j’honorerai cette confiance avec toute l’énergie dont je dispose jusqu’au bout pour être utile au pays”. a-t-il déclaré.
Plus de 10 millions de téléspectateurs pour l’interview de Barnier sur TF1 et France 2
Plus de 10,3 millions de téléspectateurs ont suivi mardi l’interview du Premier ministre Michel Barnier sur TF1 et France 2, à la veille du vote de censure à l’Assemblée, pour une part de 48,3%, selon les données Médiamétrie de mercredi. TF1 comptait plus de 5,7 millions de téléspectateurs au moment de l’intervention de Michel Barnier, contre environ 4,5 millions pour France 2.