Ce qu’il faut savoir de cette fin de journée décisive, mercredi 4 décembre 2024 :
Comment se passera la fin de la journée ?
Les débats de l’après-midi ont été détaillés par La Dépêche, qui s’est jointe à l’Assemblée. Nos confrères expliquent que la discussion sur les motions débutera à 16 heures. Chaque président de groupe prononcera un discours, avant que Michel Barnier ne prenne la parole à son tour, vers 18h30. Toujours selon La Dépêche, le vote sur la première motion devrait avoir lieu. lancée à 19h la censure, pour un résultat attendu vers 19h30
ud83dudd34ud83cudfdbufe0f [Direct] Emission spéciale : les motions de censure du Nouveau Front Populaire et du Rassemblement National examinées cet après-midi à l’Assemblée.
u27a1ufe0f Questions au gouvernement, puis les débats sur la motion de censure, en direct sur LCP#DirectAN https://t.co/8sLpDJgrgK
– LCP (@LCP) https://twitter.com/LCP/status/1864287357375029622?ref_src=twsrc%5Etfw
“Un appel à un élan moral”, clame Boris Vallaud
Selon Boris Vallaud, député NFP des Landes, cette motion de censure est un « appel à un élan moral ». « Monsieur le Premier ministre, à aucun moment vous ne nous avez laissé améliorer votre projet. C’est injuste et inefficace », a-t-il insisté. « A aucun moment vous n’avez engagé un dialogue avec l’opposition de gauche et les écologistes. Toute votre énergie a donc été consacrée à apaiser les ambitions de M. Attal, à satisfaire M. Wauquiez, à vous assurer la bienveillance de Madame Le Pen. Je comprends que c’est d’abord entre eux, et avec eux, qu’il a fallu trouver des compromis.
Marine Le Pen annonce « la fin d’un gouvernement éphémère »
« Nous sommes arrivés au moment de vérité. Un moment parlementaire inédit depuis 1962 qui scellera, selon toute vraisemblance, la fin d’un gouvernement éphémère, de circonstance et finalement d’apparence», a de son côté anticipé Marine Le Pen, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée. « Durant ces trois petits mois, il est apparu que vous étiez en réalité à la tête d’un gouvernement dépourvu de toute base démocratique », a-t-elle ajouté. “L’Assemblée nationale va très probablement censurer, dans quelques minutes, cette illusion d’optique.”
“Nous sommes en train d’écrire l’histoire aujourd’hui”, insiste Eric Coquerel
Premier à prendre la parole, Eric Coquerel s’est entretenu avec Michel Barnier. « Aujourd’hui, nous écrivons l’histoire. Vous, parce que vous allez être le seul Premier ministre à être censuré depuis Georges Pompidou en 1962. Moi, parce que j’ai l’honneur de porter cette motion de censure”, a-t-il déclaré, dénonçant ensuite “l’illégitimité absolue face à la censure”. du suffrage universel ». “Vous avez finalement tenté de trouver un compromis, mais avec l’extrême droite, ce Rassemblement national que vous avez favorisé en violation de la barrière républicaine exprimée par la majorité en juillet dernier.”
Yaël Braun-Pivet ouvre la séance
Le président de l’Assemblée nationale a ouvert la séance en rappelant l’ordre du jour et les deux motions de censure déposées après le recours au 49.3 utilisé par Michel Barnier. Elle a ensuite donné la parole à Eric Coquerel, président de la commission des Finances et député LFI de la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis.
Michel Barnier en route pour l’Assemblée
Peu après 16h30, le Premier ministre Michel Barnier a quitté Matignon pour prendre le chemin de l’Assemblée. Nommé par Emmanuel Macron le 5 septembre, le chef du gouvernement, âgé de 73 ans, entre plus que jamais dans des heures décisives.
Une adoption serrée en 2023
L’une des dernières motions de censure en date a été sur le point d’être adoptée. Alors que la réforme des retraites enflamme les débats et provoque une mobilisation massive dans les rues de France, Elisabeth Borne, alors Première ministre, décide d’activer le 49.3 pour faire adopter le texte. Deux motions de censure ont ensuite été déposées et examinées le 20 mars 2023. La première, à l’initiative du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), a frôlé l’adoption : 278 députés ont voté pour. Il en a fallu 287 pour faire tomber le Premier ministre.
Un seul précédent : en 1962
La seule motion de censure qui ait fait mouche remonte aux premières heures de la Ve République. En 1962, le gouvernement de Georges Pompidou voit ce vote s’avérer fatal : 280 voix sont recueillies contre les 241 nécessaires. Se pose alors la question du suffrage universel. Depuis, aucun texte similaire n’a abouti, malgré plus de 150 tentatives.
Un numéro : 289
Sur toutes les lèvres, un chiffre : 289. C’est le nombre de voix que doit recueillir l’une des deux motions de censure pour être adoptée et faire tomber le gouvernement Barnier. A noter que si le texte du NFP, qui sera donc débattu en premier, obtient ce seuil, la motion de censure déposée par le Rassemblement national n’aura pas besoin de passer par les urnes.
Deux requêtes déposées contre Michel Barnier
Suite au recours au 49.3 par le Premier ministre, deux motions de censure ont été déposées. Le premier était celui du Nouveau Front Populaire, le second du Rassemblement National. Ils doivent être débattus à l’Assemblée nationale à partir de 16 heures
A lire aussi :
Gouvernement menacé de censure : Michel Barnier croit toujours en sa « survie politique », ce qu’il faut retenir de son intervention
Bonjour et bienvenue sur ce live
Lecteurs du Centre Presse Aveyron, bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au débat sur les motions de censure à l’Assemblée nationale, ce mercredi 4 décembre 2024.
France