Lundi 2 décembre 2024, les parlementaires suisses se sont prononcés sur le statut des réfugiés ukrainiens. Avec la mise en place de nouvelles restrictions.
Tandis que le triste troisième anniversaire Alors que la guerre en Ukraine approche, la Suisse, par la voix de ses parlementaires, a voté nouvelles restrictions sur les réfugiés ukrainiens.
Statut de protection temporaire
La chambre basse du Parlement, à Berne, a en effet adopté un texte stipulant que statut de protection temporaire ne sera désormais accordée que dans des cas particuliers. Comme le détaille TF1, il ne sera accessible qu’aux Ukrainiens venant des régions occupées par la Russie ou affecté par les combatscomme l’indique le document approuvé par 96 voix contre 87 le 2 décembre. Ce statut en question est aussi appelé « statut S ».
« La solidarité a atteint ses limites »
A l’initiative de ce texte, Pascal Schmid, député de l’Union Démocratique du Centre, a justifié ces nouvelles restrictions parce que “il n’y a plus de combats dans les grands matchs de l’Ukraine. Solidarité atteint ses limites quand le poids devient trop lourd et que les abus augmentent», a-t-il ajouté, rappelant que le peuple suisse avait témoigné “une grande solidarité” aux Ukrainiens qui fuient leur pays depuis le 24 février 2022.
Cette protection provisoire a été obtenue suite à une procédure rapidesans que les demandeurs n’aient à attendre la procédure d’asile. Toujours selon nos confrères, selon un comptage réalisé en août 2024, 66 000 Ukrainiens ont obtenu ce statut S. Berne a néanmoins précisé que ces restrictions votées début décembre ne seront pas en vigueur seulement pour le de nouvelles demandes.
Un vote qui « n’aide qu’à la Russie »
Cette adoption n’était pas le bienvenu dans tous les camps. Beat Jans, ministre suisse de la Justice, a insisté sur le fait qu’il y avait «pas de zone de sécurité en Ukraine. Même loin du front, les attaques russes avec des bombes, des missiles et des drones se poursuivent. Selon lui, le vote «n’aide que la Russie. Cela mine la solidarité européenne et fait donc le jeu de la Russie.»