Par Pascale Perrier
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Après que la justice a condamné à sept ans de prison le conducteur responsable de la mort de son fils Antoine, le chef étoilé Yannick Alléno a pris une décision douloureuse concernant un projet.
Un chapitre se ferme. Après que le tribunal correctionnel de Paris a condamné Francky D. le 28 novembre, le conducteur responsable de la mort de son fils, Yannick Alléno a décidé de remplacer Père & fils, le restaurant de burger gastronomique créé en 2021 avec son fils, par un bar à tapas japonais à Beaupassage. situé dans le 7ème arrondissement de Paris. “Passionné par le Japon depuis plus de trente ans, le chef de L’Abysse (8e arrondissement), comptoir de sushis deux étoiles, a souhaité révéler d’autres facettes de la cuisine japonaise. signaler nos collègues du Parisien.
Un moyen pour le père de famille, qui l’avait déclaré en avril dernier dans l’émission Culture médiatique sur Europe 1 ne le sera jamais »préparé pour ce genre de choses, » pour tourner la page. Le chef multi-étoilé a confié qu’il “ne voulait pas ça à n’importe qui. C’est un flot de démarches administratives très pénibles. Aller à la morgue voir son enfant, préparer les funérailles, recevoir du monde… Tout s’écroule. » Le jour même du verdict rendu par la justice, Yannick Alléno a pris la parole sur son compte Instagram en publiant une photo accompagnée de la légende suivante : «Même les soirs où vous avez envie de crier, le spectacle doit continuer pour lui ! Pour tout le monde ! Ceux qui restent. »
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Yannick Alléno : ses douloureuses confidences sur la mort de son fils
Invité en janvier dernier dans l’émission En aparté diffusé sur Canal+, Yannick Alléno s’est exprimé sur le soir du décès de son fils Antoine. “Quand c’est arrivé à Antoine, c’était une scène de chaos sous notre maison, un tas de métaux, Antoine dans le sang. Ils m’ont mis dans une ambulance parce que je ne pouvais pas marcher, rien», se souvient-il. Et de poursuivre : «Je suis arrivé à l’Hôtel-Dieu, il n’y avait personne pour nous accueillir. « J’ai dit : qu’est-ce qu’on fait ? Rien, tu rentres chez toi. » Où est mon fils ? Je ne sais pas, nous verrons ça demain’.»
Le chef étoilé a également pointé le manque d’empathie dont il a souffert durant cette période douloureuse : « J’ai vu des choses que je ne souhaiterais à personne. C’est un bourbier de violence administrative. Il faut savoir que vous héritez de votre enfant. Je me suis retrouvée devant le notaire à me demander ce que j’allais faire des vêtements de mon enfant. Il n’y a aucune empathie du tout.»