La communauté sportive s’est mobilisée pour un nouvel aréna hier soir lors de la séance budgétaire extraordinaire à l’hôtel de ville de Sept-Îles

La communauté sportive s’est mobilisée pour un nouvel aréna hier soir lors de la séance budgétaire extraordinaire à l’hôtel de ville de Sept-Îles
La communauté sportive s’est mobilisée pour un nouvel aréna hier soir lors de la séance budgétaire extraordinaire à l’hôtel de ville de Sept-Îles
Le maire Denis Miousse à l’aréna Conrad-Parent. (Photo Jean St-Pierre, Macotenord.com)

Quelques dizaines de citoyens, des mères de famille, une joueuse de ringuette, un entraîneur de hockey et des organisateurs de tournois, entre autres, ont soulevé l’urgence de remplacer l’aréna Conrad-Parent. Les élus ont adopté à l’unanimité un avis de motion pour un emprunt de 78,5 M$ pour la construction d’un nouveau centre sportif.

Le directeur général des Basques Senior AA Nylan Bouchard a été le premier à intervenir, rappelant l’engouement sans précédent pour le hockey senior depuis 3 ans et les inquiétudes entourant la désuétude de l’ancien Palais des sports de Sept-Îles. Une mère citoyenne a insisté sur la polyvalence de l’arène également utilisée pour le tournoi de volley-ball d’Orange et le bal des finissants. Plus on attend, plus les coûts explosent, estime-t-elle.

Mobilisation pour le sport de glace

Une organisatrice du Tournoi de hockey Fer-O, membre du conseil d’administration de l’Association de hockey mineur de Sept-Îles, a également fait part de ses inquiétudes. Elle a précisé que l’organisation doit fournir un plan B, soit une entente pour utiliser l’aréna de Port-Cartier, pour garantir la présentation de l’événement sportif avec 80 équipes du Québec et du Labrador.

Le coprésident du Tournoi de hockey Fred Chiasson a témoigné du même type de désavantages pour son organisation. Une mère et une jeune athlète de ringuette ont décrit avec émotion les inconvénients et la honte liés aux fermetures de l’aréna Conrad-Parent et au manque de glace intérieure à Sept-Îles comparativement à Baie-Comeau.

Les conseillers et le maire ont visiblement apprécié les nombreuses interventions pour avancer, malgré des coûts largement supérieurs aux estimations. La Ville espère réduire l’emprunt grâce à la subvention de 20 M$ du gouvernement du Québec. Elle augmente son objectif à 10 M$ pour trouver des partenaires privés pour le projet d’aréna.

Volonté politique

La directrice générale de la Ville, Catherine Lauzon, a décrit les prochaines étapes. Les opposants au projet d’infrastructures municipales pourront se manifester en signant un registre en décembre pour demander un référendum sur l’idée d’emprunter jusqu’à 78,5 millions de dollars.

Le conseil municipal a tout mis en place pour respecter le calendrier de l’inauguration à l’automne 2026. S’il n’y a pas 2 000 signatures au registre référendaire, les élus de la ville pourront procéder au financement par règlement d’emprunt, puis la signature du contrat avec EBC Construction, le plus bas soumissionnaire pour le contrat principal de 62,2 M$. Le devis est valable 120 jours.

Le conseiller le plus critique face à un prêt de plus de 78 M$ pour l’aréna à huis clos ces derniers jours, Alexandre Leblanc, est celui qui a déposé l’avis de motion, histoire de démontrer la détermination et l’unanimité du conseil.

À lire aussi : Nouveau rôle d’évaluation, hausse des taxes (4,5 %) et dépenses à la Ville de Sept-Îles pour 2025

 
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