l’essentiel
Après l’euphorie du tirage au sort et du « jackpot » monégasque, il est - pour l’Union-Saint-Jean de trouver un lieu pouvant accueillir ce match historique.
A peine le - de profiter de ce tirage au sort, il faut déjà se mettre au travail pour les équipes de l’Union-Saint-Jean et ses deux présidents Jérôme Sudriez et Daniel Nadalin. D’autant que la mission est de taille : trouver un stade pour accueillir les professionnels de l’AS Monaco, et faire de ce 32e de finale une fête que le club n’oubliera pas. Et pour l’instant le club de l’Est toulousain possède déjà quelques pistes.
« Nous travaillons dur. Il faut attendre que la Fédération définisse quand se jouera le match (les matchs sont programmés entre le vendredi 20 décembre et le dimanche 22 décembre, NDLR), mais nous posons déjà des questions aux différents clubs. Le Stade est une préférence, mais ça paraît compliqué, Ernest-Wallon serait l’idéal”, explique l’un des membres du bureau. Le club avait aussi pensé à Bendichou, l’antre de Colomiers, mais le club de Colombe accueille Biarritz vendredi.
Même constat pour Montauban qui évolue sur son terrain. Et si Revel avait reçu le PSG à Castres l’année dernière, l’Union-Saint-Jean aimerait rester à Toulouse, non sans une pointe d’ironie : « L’idéal serait qu’on reste à Toulouse… Ce matin j’ai vu un article d’Eurosport où on nous appelait les Bordelais d’Union-Saint-Jean… Alors ce serait bien de remettre l’église au milieu du village. Si jamais nous voulons être identifiés, nous devrons le faire. reste sur Toulouse.
Un stade qui fait rêver
Alors évidemment, pour les footballeurs, le Stade serait le lieu idéal, mais n’est-il pas trop grand ? « Est-ce que nous avons intérêt à nous laisser emporter par le Stade ? Serons-nous capables de remplir les 30 000 places ? Même si ce sera la période des vacances de Noël, la Métropole acceptera-t-elle ? “
Autant de questions que les joueurs ne se posent pas, et c’est le cas du capitaine et gardien Fawzi Rabyi lorsqu’on lui demande sa préférence : « Le Stade bien sûr ! Je m’imaginais y jouer plusieurs fois quand j’étais jeune. Ce serait une chance incroyable de pouvoir y jouer, j’espère qu’il y aura du public.
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Un choix logique pour un joueur passé par la formation du TFC. Même son de cloche pour l’entraîneur Greg Sorroche : « Pour la symbolique j’aimerais le Stade car c’est le stade de l’équipe phare de notre région. Nous sommes un club partenaire depuis plusieurs années, certains de nos joueurs travaillent au TFC, d’autres y ont été formés, et j’aime l’ambiance qu’a créée la nouvelle direction.
Il n’en est pas moins élogieux envers Ernest-Wallon. « C’est un stade emblématique pour les amoureux du sport régional et avec une identité forte. J’espère surtout que nous pourrons jouer dans un stade digne de l’événement”, conclut-il.
