Les proches de l’ancien président américain Donald Trump ont transmis un message à la famille d’Idan Alexander, un soldat israélien otage possédant la double nationalité américaine, indiquant que Trump souhaite parvenir à un accord avant de retourner à la Maison Blanche. Dans ce contexte, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confié à Yael, la mère d’Idan : « Les conditions sont réunies après la fin de la guerre dans le nord pour le retour des otages » avant d’ajouter : « Il se passe des choses en coulisses que je peux Je ne partage pas.
Une réunion de sécurité est prévue au bureau du Premier ministre pour relancer les négociations. Parallèlement, une délégation du Hamas, conduite par Khalil al-Hayya, rencontre de hauts responsables égyptiens au Caire, en présence du chef des renseignements égyptiens Hassan Rashad.
Des sources égyptiennes évoquent la possibilité d’un compromis sur l’axe Philadelphie ou Netzarim, où les forces israéliennes pourraient maintenir une présence sans mener d’opérations actives. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré lors de la conférence sur la sécurité à Israël Hayom : « Il y a des indications d’une plus grande flexibilité en raison des circonstances créées, notamment l’accord au Liban. Nous en saurons plus dans les prochains jours.
Selon le Wall Street Journal, une nouvelle proposition prévoit un cessez-le-feu minimum de 60 jours, pendant lesquels Israël maintiendrait ses positions à Gaza. La libération des otages commencerait sept jours après l’entrée en vigueur de la trêve et le passage de Rafah serait rouvert dès le début.
Les responsables de la sécurité israélienne mettent en garde contre un paradoxe : « Si Tsahal continue de démanteler davantage le Hamas, le mécanisme capable de ramener les otages pourrait s’effondrer. » Ils craignent que dans le chaos qui en résulterait, les otages ne soient tués, le Hamas risquant de perdre le contrôle sur eux.