Ce gaz est contenu dans petites cartouches qui servaient à l’origine à faire de la chantillymais son usage a été largement détourné et le « proto » est désormais consommé dans des ballons en plastique. Les bidons sont encore aujourd’hui tellement surdimensionnés qu’on les appelle : tanks !
« Combien de temps allons-nous laisser cela se produire ? »s’offusque de Jean Yves Sayag, l’adjoint chargé de la propreté à la Métropole.« Ces bidons peuvent être obtenus très facilement sur Internet. » rappelle l’élu, “ou même dans une simple épicerie de quartier.”
« Quand tu es gazé, tu te sens bien, tu es détendu » – un jeune de 17 ans qui consomme du protoxyde d’azote
Le protoxyde d’azote, qui n’est évidemment pas inoffensif, peut provoquer troubles neurologiques graves et perte de conscience due à son effet flash. Le Docteur Michael Bazin, chef du service d’addictologie à l’hôpital d’Allauch confirme : *”c’** est le produit addictogène par excellence, à savoir que*ça monte très vite et ça redescend tout aussi vite, d’où la nécessité de recommencer.
Une tendance addictive confirmée par un jeune consommateur de protoxyde d’azote, rencontré devant le lycée Thiers à Marseille (1er) : “Quand tu commences à prendre une balle, tu veux prendre une autre balle, puis une autre« .
« Dans mon service, certains patients consomment jusqu’à 400 bidons de protoxyde d’azote » – Docteur Michael Bazin, chef du service addictions à Allauch
Dans certains quartiers où les consommateurs aiment se rassembler pour consommer du protoxyde d’azote, c’est devenu un enfercomme à La Parade, dans le 13e arrondissement, où les dérives liées à ce gaz dit « hilarant » rendent la vie des riverains très compliquée. LE Les riverains dénoncent l’inertie des autorités et notamment la passivité de la police.
En France, depuis 2021, la vente de protoxyde d’azote est interdite aux mineurs.
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