Alors que le RN a prévenu qu’il voterait la censure du gouvernement si ses « lignes rouges » sur le budget ne sont pas prises en compte d’ici lundi, Marine Le Pen assure qu’elle reste « constructive ».
Vous attribuez la responsabilité d’une éventuelle censure à Michel Barnier qui refuse de “négocier”.
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Budget 2025 : la France doit trouver 60 milliards d’euros
Samedi, le chef des députés RN a demandé au Premier ministre des concessions définitives pour éviter une censure qui, assure-t-il, n’existe pas. “pas inévitable”. « Il suffit que Michel Barnier accepte de négocier »déclare Marine Le Pen dans un entretien avec Dimanche à la Tribunevisiblement agacé que le RN, premier groupe à l’Assemblée nationale, n’ait pas été consulté plus tôt « participer à l’élaboration d’un budget ».
Accueillie pour la première fois à Matignon lundi dernier, la cheffe des députés RN affirme qu’elle va rester “constructif”mais a prévenu le Premier ministre que s’il refusait de négocier avec le RN, ce serait lui qui le prendrait “la décision de déclencher la censure”.
Elle prétend qu’elle l’a fait « n’a effectué que 10 % des mesures » du contrepoids présenté par le Groupement National “par faire des lignes rouges c’est-à-dire la suppression d’impôts ou de droits en échange de nouvelles recettes, car évidemment nous ne voulons pas aggraver le déficit”.
Mais le gouvernement est-il prêt à de nouvelles actions ? je préviens “sur le projet de loi sur la censure” dans une interview avec parisienLe ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin a estimé que le projet de loi sur le financement de la sécurité sociale (PLFSS), sur lequel l’Assemblée nationale devra se prononcer lundi, est le résultat d’un compromis entre sénateurs et députés. “Censurer ce texte équivaudrait à censurer un accord démocratique”.
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Il craint que la chute du gouvernement n’entraîne une hausse des taux d’intérêt sur la dette, pesant ainsi sur la capacité de l’État. “pour protéger le pouvoir d’achat”. Au lendemain du maintien de la note de la France par l’agence S&P, son collègue Antoine Armand, ministre de l’Économie, a appelé « chacun a ses responsabilités » éviter que la crise politique ne s’accompagne d’une crise financière.