Lors du bilan annuel, la cantine scolaire se distingue par ses 200 repas par jour, soit le double de l’année précédente, préparés et servis sur place (quatre jours par semaine) aux élèves de maternelle et de primaire, « près de 90 % des étudiants », explique Isabelle Diadhiou, adjointe au maire chargée des affaires scolaires. Comment expliquer le succès de ce service financé par la Ville et géré par trois employées municipales, Maryline Peraldo, Nathalie Alaminos et Perrine Cabriere ?
Des coûts en hausse
Le premier élément de réponse, selon les élus, est le prix attractif. Le coût du repas varie entre 4,40 et 4,60 euros. « Ce prix est le même depuis 2019, précise l’élu. Il n’est pas facile de maintenir cette situation malgré l’inflation et la hausse du coût de l’énergie.
Au total, 90 enfants de maternelle sont servis à table et les 110 élèves de primaire se rendent au libre-service.
Deuxième élément, la qualité des plats préparés. « Tout est fait sur place et avec les conseils d’une nutritionniste. Elle veille à un bon apport en protéines avec ou sans viande. » Une journée sans viande est proposée par semaine. Les circuits courts sont privilégiés. « Sur les tables on retrouve des abricots de Bellegarde, du melon de Beaucaire ou encore de la gardianne de taureau de Bellegarde et des fraises de Gallician ou encore du riz de Camargue, en passant par le Mas des agriculteurs », répertorie l’assistant.
Troisième élément, une cantine respectueuse des choix alimentaires et favorisant le non-gaspillage. La cantine respecte les souhaits de chaque élève. Les enfants sont sensibilisés au non-gaspillage et au tri sélectif. « Mes enfants ne me font pas de remarques particulières et ne reviennent pas affamés » témoigne naturellement Sébastien Coudre, parent d’élèves.
La cantine fermera ses portes le vendredi 5 juillet.
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