Nourrir un crocodile le rend plus féroce, et non plus docile.

Nourrir un crocodile le rend plus féroce, et non plus docile.
Nourrir un crocodile le rend plus féroce, et non plus docile.

La libération par le gouvernement suédois d’Hamid Noury, l’un des principaux auteurs du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, dont 90 % étaient membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), est totalement injustifiable. Il s’agit d’une trahison flagrante des droits de l’homme et d’un affront à l’État de droit et à la compétence universelle, ainsi qu’à l’autorité judiciaire suédoise qui avait jugé l’un des auteurs du massacre.

Cette décision ne fait qu’encourager le dictateur religieux à poursuivre ses prises d’otages, ses crimes contre l’humanité et ses activités terroristes. Renvoyer ce criminel à la dictature religieuse, c’est aussi garantir aux mollahs d’Iran que des terroristes et des bourreaux comme Assadollah Assadi – le diplomate iranien en exercice, condamné à la prison à vie par la justice belge, pour une tentative avortée de faire exploser un rassemblement pacifique dirigé par la leader de l’opposition iranienne Maryam Radjavi, dans la banlieue de Paris, et finalement libéré par le gouvernement belge – même s’ils sont remis aux tribunaux d’autres pays, seront libérés grâce à la prise d’otages.

Chantage et pression

Depuis plus de quatre décennies que le régime des mollahs est au pouvoir en Iran, il n’a pas passé un seul instant sans recourir à la prise d’otages. C’est une grave erreur de penser que l’on peut apprivoiser un crocodile en le nourrissant. Dans ce contexte, avant la libération des otages en France, un article détaillé de quatre pages intitulé « Les enfants soldats et les Moudjahidine du peuple » (la principale force de résistance iranienne contre la dictature religieuse) a été publié dans le journal Le mondeet un film sur le même sujet a été projeté en Suède pour discréditer l’OMPI comme condition préalable à la libération des otages, pour satisfaire le crocodile.

L’Iran et la Suède procèdent à un échange de prisonniers

L’histoire de l’Allemagne nazie et d’autres nations européennes n’a-t-elle pas suffisamment enseigné au monde le prix élevé et sanglant que l’humanité a dû payer pour tenter d’apaiser le crocodile ?

Le recours à la prise d’otages pour échanger certains des éléments terroristes les plus dangereux du régime, emprisonnés dans d’autres pays, est un moyen de chantage et de pression sur ces pays. Prendre des otages pour ce régime est en partie une stratégie de survie.

45 ans de prise d’otages

Fondée sur des dogmes religieux, la dictature religieuse iranienne, héritière du Moyen-Âge, est incapable de générer une prospérité économique qui nécessite un environnement relativement démocratique, incompatible avec la nature du dictateur religieux. Dès sa naissance, le régime a donc opté pour des politiques bellicistes et la prise d’otages à l’étranger afin de masquer la répression interne, assurant ainsi sa survie et la pérennité de la dictature religieuse. Le traitement réservé aux femmes en Iran est le meilleur témoignage de cette mentalité réactionnaire.

Deux Suédois de retour en Suède après un échange de prisonniers avec l’Iran

Mohammad Ali Jaafari, ancien commandant des Gardiens de la révolution, a reconnu dans son discours du 4 novembre 2009 que la prise d’otages des diplomates à l’ambassade américaine était préméditée et avait reçu l’accord total de Khamenei, le chef des autorités. Il a affirmé que sans les otages, le régime serait tombé dans les dix premières années de son existence. « Seuls quelques-uns de nos dirigeants et un nombre limité de nos dirigeants révolutionnaires, y compris le Guide suprême (Khamenei), étaient fermement favorables à ce mouvement révolutionnaire. »a-t-il déclaré.

Un moyen très efficace

Pour libérer les citoyens européens retenus en otage en Iran, il faut adopter une attitude ferme à l’égard du régime iranien. Les relations, même diplomatiques, doivent être conditionnées à la libération des otages. C’est par une politique de fermeté que nous parviendrons, sans effets secondaires néfastes, à amener les mollahs à respecter le droit international et à établir des relations réciproques avec les autres nations.

 
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