Sous la direction de Vladimir Poutine, la Russie a approuvé un budget record pour 2025, mettant particulièrement l’accent sur les dépenses militaires.
Le Parlement russe a approuvé une allocation de 13 200 milliards de roubles (environ 84 480 milliards de FCFA) pour la défense, ce qui représente près de 40 % du budget total du pays.
Cette décision marque une augmentation significative par rapport aux années précédentes et reflète l’impact persistant de la guerre en Ukraine sur les finances de l’État russe.
Les dépenses militaires pour 2025 devraient représenter environ 6,2 % du produit intérieur brut (PIB) de la Russie, un niveau extrêmement élevé compte tenu des priorités économiques et sociales du pays.
Ce pourcentage est bien supérieur à celui attribué à des secteurs tels que l’éducation, la santé ou les politiques sociales, ce qui démontre l’importance accordée à la sécurité nationale dans le contexte actuel.
En plus des dépenses de défense, environ 30 % du budget, soit 12 900 milliards de roubles, seront alloués à « classifié » ou non précisé, renforçant ainsi la confidentialité des projets militaires sensibles.
Cette stratégie budgétaire s’inscrit dans un contexte de guerre prolongée et d’isolement économique croissant dû aux sanctions internationales.
Le gouvernement russe, dirigé par Vladimir Poutine, cherche à maintenir une capacité de défense solide et à préparer le pays aux défis militaires à long terme.
Les experts estiment que même après la fin de la guerre en Ukraine, des dépenses militaires élevées seront nécessaires pour reconstruire et renforcer les forces armées du pays.
Certains prédisent également que cela pourrait durer plusieurs années, car la Russie devra se préparer à d’éventuelles menaces extérieures et maintenir une posture de défense avancée.
Même si les dépenses militaires connaissent une augmentation historique, la Russie prévoit toujours de réduire légèrement ces investissements pour 2026 et 2027, en maintenant des niveaux supérieurs à ceux d’avant-guerre.
Cependant, alors que la guerre en Ukraine se poursuit, il semble que l’accent mis sur la défense continuera à dominer les choix budgétaires dans les années à venir, malgré l’impact sur d’autres secteurs économiques.