« Je ne veux pas que mes enfants deviennent des citoyens de seconde zone » – .

« Je ne veux pas que mes enfants deviennent des citoyens de seconde zone » – .
« Je ne veux pas que mes enfants deviennent des citoyens de seconde zone » – .

Dans quelques jours, Assa a rendez-vous au consulat du Mali, près de Paris. Cette quadragénaire, née en France de parents maliens, a entendu la supplique de sa fille de 13 ans qui souhaite se rendre dans le pays d’origine de ses grands-parents. « Vu les tensions avec la France, le Mali me demande d’entamer les démarches pour que ma fille et moi puissions obtenir la nationalité malienne, explique Assa. Mais après les déclarations du Rassemblement national sur les binationaux, je ne sais plus trop quoi faire, je ne veux pas que ce statut porte préjudice à ma fille plus tard. »

Comme Assa, les biparentaux que nous avons interrogés sont inquiets depuis que le président du RN, Jordan Bardella, a annoncé vouloir interdire l’accès à certains postes « stratégiques » aux citoyens possédant la double nationalité. « Nous en parlons tous les jours avec mon mari et nos amis », explique Linda. (le prénom a été modifié)Franco-tunisienne de 48 ans, mère de deux enfants de 3 et 17 ans. Envoyer un parti d’extrême droite au pouvoir légitimera cette suspicion constante de ne pas appartenir à la France quand on est binational ou d’origine étrangère. Je ne veux pas que mon fils et ma fille deviennent des citoyens de seconde zone, assignés à leurs origines. Et c’est d’autant plus effrayant que cela s’accompagne d’une libération de la parole raciste.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Prix ​​du gaz, démarque inconnue, nouveau plan d’économies… Ce qui change au 1er juillet