16 ans requis pour violeur de séquestration
L’avocat général Jean-François Mayet reprend la parole : “Je terminerai en interrogeant les quatre derniers coaccusés.” Cela commence avec le cas de Jérome V. 46 ans pour six viols commis en 2020.
» Plusieurs dizaines de dossiers montrant Jérome ou Jéjé pratiquant des actes à caractère sexuel, pénétrations vaginales, anales, péniennes et orales, avec la participation de Dominique Pelicot qui pour mémoire tenait la tête de sa femme ou pénétrait lui-même sa femme.
“Jérôme V. a expliqué que lors du premier confinement il avait été en contact avec un homme qui lui avait expliqué qu’il administrait des somnifères à sa femme à forte dose afin de la rendre inerte et de la maltraiter.”
« Il est en détention provisoire depuis mars 2021. Son dossier n’a aucun antécédent. S’il reconnaît l’ensemble des faits, il apparaît avoir peu progressé quant à son fonctionnement et sa responsabilité, je demande une peine de 16 ans, et un suivi socio-judiciaire de huit ans, dont quatre ans encourus en cas de non-conformité. »
« Lors du premier rendez-vous Dominique Pelicot lui avait expressément demandé de ne pas porter de préservatif. Il a donné des instructions quant aux positions à adopter pour faciliter les tirs et a pris de nombreuses précautions pour que son épouse ne se réveille pas.
« Il était venu en sachant parfaitement comment les faits allaient se dérouler, imposant une relation sexuelle sous soumission chimique. Il a indiqué qu’il n’avait pas éprouvé beaucoup de plaisir lors de ces rencontres mais a indiqué que c’était la seule façon qu’il avait trouvé d’avoir des relations sexuelles à cause de la séparation d’avec sa partenaire et parce que c’était la période de confinement. “Il était conscient du caractère transgressif de ses actes mais sa libido primait avant tout.”