Les trous dans le routes belges sont tels qu’ils font émulé dans le poches des contribuables. C’est la conclusion assez évidente que l’on peut tirer quand on voit combien d’argent il faudra réinvestir dans les infrastructures. Ceci est en fait compté dans mille milliards d’eurosmême si les chiffres diffèrent. Ainsi, le Wallonie estime (sans doute un peu naïvement) qu’il faudrait 200 millions d’euros pour réparer son réseau routier. Mais la Flandre (selon un rapport du Département de la Mobilité et des Travaux Publics) estime qu’il faudrait 6,5 milliards d’euros au cours des 10 prochaines années pour réparer les ouvrages et les routes. Une sacrée différence et qui se creuse encore davantage quand on s’intéresse au seul Anneau d’Anvers.
En fait, le Parlement flamand commencé à discuter de budget 2025 et, surprise, on apprend que le coût estimé de chantier de l’Oosterweel sur le Ring d’Anvers s’élèvera désormais à 10 000 milliards d’euroscontre une prévision initiale de 3,7 milliards en 2017. En réalité, la facture continue de grimper. Il était encore estimé à 8 milliards d’euros il y a quelques semaines et le voilà qui explose à nouveau ! Selon la Cour des comptes qui s’est entretenue avec De Standaard, cela signifie que chaque contribuable flamand devra payer 3.000 euros pour ce seul projet. Et encore une fois, si les coûts n’explosent pas à nouveau d’ici là…
Pas avant 2033
L’achèvement de la liaison Oosterweel – du nom d’un village aujourd’hui disparu – n’est cependant pas pour demain, car il n’est pas prévu avant. 2033par rapport à 2030 initialement. Il y a donc clairement le risque d’un nouveau dérapage. Cela dit, ceci jonction est cependant crucial, car le Ring d’Anvers est l’un des épines dorsales concernant le transit des personnes et des marchandises et son degré de saturation est de plus en plus intenable. Les automobilistes sont également particulièrement patients puisqu’on leur promet cette section depuis… 1999 ! Réaliser cette jonction permettrait enfin soulager la pression automobilecar cela détournerait le trafic en provenance de Gand (E34) et de la mer (E17) via le nord de la ville.
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Cela dit, la connexion à Oosterweel constitue également un défi technique. Car il s’agissait initialement de franchir l’Escaut par des ponts, mais cette option a été abandonnée en 2009 suite à un tollé de la population. Le projet retenu est désormais celui d’un tunneler les 1,8 km le poumon tous deux sous leEscaut et sous le canal Albertmais le coût est forcément nettement plus élevé. Et comme le malheur n’arrive jamais seul : le travail d’excavation sont retardés par la concentration des polluants présents dans le sol (Pfos) probablement dû aux activités de la société 3M. C’est finalement la caractéristique de ces grands travaux d’intérêt public : une sous-estimation des coûts par les politiques et une surestimation de leurs bénéfices. C’est le loi de Flyvbjergdu nom d’un économiste danois cité par l’économiste des transports Thierry Vanelslander (Université d’Anvers) sur la VRT. Quoi qu’il arrive, le contribuable belge – et flamand en l’occurrence – sera toujours sérieusement pénalisé. mettre au travail.
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