Un cessez-le-feu très fragile est entré en vigueur dans la nuit du 26 au 27 novembre, à 3 heures du matin, heure française. Il est pour l’instant respecté et prévoit un retrait progressif de l’armée israélienne et du Hezbollah de leurs positions dans le sud du pays.
La France et les États-Unis ont travaillé ensemble pour obtenir cet accord. Ce dernier précise que Les forces libanaises ont 60 jours pour établir progressivement la paix, zone par zonesuite à une division géographique du sud du Liban. Tout cela sous la surveillance des Américains et des Français.
En cas de frictions, les Américains et les Français tenteront de résoudre les différends. Mais sur le terrain, ce sont les militaires libanais qui agiront. Ils ne sont que 4 000 aujourd’hui, ils devraient bientôt être 1 500 de plus et 6 000 de plus à terme, avec des moyens pour déminer et rouvrir les routes en toute sécurité.
Pour cette mission, ils auront besoin d’entraînement, d’armes, de carburant, de nourriture, tout cela financé en partie par la France, avec les États-Unis, l’Italie et d’autres partenaires. La France qui participe également à la FINUL, les forces de maintien de la paix de l’ONU, des hommes en soutien aux forces libanaises. Sur le plan politique, Jean-Yves Le Drian a été envoyé, mercredi 27 novembre, par Emmanuel Macron à Beyrouth pour aider à l’élection d’un président de la République libanaise.
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