Trois fromageries de la région, soit la fromagerie Blackburn, la fromagerie Médard et la fromagerie Perron, seront donc en concurrence avec 26 autres établissements de la province. Au total, 63 fromages sont finalistes pour remporter l’un des prestigieux prix Caseus, dont le Caseus Or, qui couronnera le meilleur fromage du Québec. 24 prix et 2 mentions spéciales seront également remis aux gagnants le 25 septembre 2024, au Musée de la civilisation à Québec.
« C’est toujours une fierté de voir les entreprises de la région se démarquer dans l’offre alimentaire québécoise. Cette nomination permet au Saguenay–Lac-Saint-Jean de mettre en valeur sa richesse bioalimentaire et de faire connaître ses entrepreneurs. J’invite les consommateurs à remplir leur assiette de saveurs locales », déclare Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
La fromagerie Perron, la fromagerie Médard et la fromagerie Blackburn sont en lice pour tenter de remporter le prix du meilleur fromage du Québec. ((Archives Le Quotidien)/(Archives Le Quotidien))
Pour la fromagerie Blackburn, ont été sélectionnés le Riverin, un fromage affiné dans la masse sans ouvertures d’affinage, et Le Mont-Jacob, fabriqué à partir de lait de vache à croûte lavée, mixte ou naturelle et à pâte semi-ferme.
Du côté de la Fromagerie Médard, cinq fromages se sont démarqués, soit :
- Bois de Grandmont, fromage au lait de vache à croûte lavée mixte ou naturelle — pâte molle.
- La Belle-Mère, fromage au lait de vache à croûte lavée, mixte ou naturelle — pâte demi-ferme.
- La Voisine, au lait de chèvre à croûte fleurie.
- Le Cousin, à base de lait de vache mixte ou à croûte lavée naturelle – fromage à pâte molle.
- Chèvre-Vache, mélange de lait de chèvre et de vache, à la texture ferme.
En 2023, la Fromagerie Médard s’est démarquée dans la catégorie lait de vache, entreprise transformant moins de 1 million de litres par année, avec deux fromages à croûte lavée, mixte ou naturelle.
Enfin, la fromagerie Perron compte également deux candidats au concours, le Cheddar Perron, affiné 2 ans, et Le Suisse, affiné dans la masse avec ouvertures d’affinage.
Un choix de 197 fromages
Créée en 1998, Sélection Caseus met en valeur l’excellence des fromages québécois et met en valeur le savoir-faire de ceux qui les fabriquent. Le concours vise à faire découvrir aux consommateurs la créativité des fromagers, qui s’exprime dans une multitude de produits innovants et de qualité. C’est aussi le seul concours dédié à la reconnaissance et à la mise en valeur des fromages produits au Québec.
C’est au campus de Saint-Hyacinthe de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec qu’un jury composé de 25 experts représentant les différents secteurs de l’industrie fromagère a réalisé l’évaluation sensorielle de 197 fromages.
La Fromagerie Médard et la Fromagerie Blackburn sont les finalistes du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour la Sélection Caseus du Concours des fromages du Québec. (Gimmy Desbiens/Archives Le Quotidien)
Qu’ils soient fabriqués à partir de lait de vache, de chèvre ou de brebis, qu’ils soient à croûte fleurie ou lavée ou encore à pâte molle, ferme ou persillée, les fromages sélectionnés ont été évalués par des spécialistes en fonction de leur aspect général, de leur texture, de leur odeur, de leur saveur et de leur flaveur (l’ensemble des sensations olfactives et gustatives lors de la dégustation).
« Au Québec, les fromagers artisanaux fabriquent des produits de grande qualité et les finalistes du concours Sélection Caseus 2024 en témoignent sans aucun doute. Chaque année, des dizaines de fromages se démarquent auprès d’un jury d’experts et j’invite la population à les découvrir. En les choisissant, les consommateurs contribuent à la prospérité des entreprises bioalimentaires québécoises, à l’essor de notre économie et à une saine alimentation. Je remercie tous les fromagers qui ont pris part au concours et je félicite les finalistes de cette année. Votre participation à Sélection Caseus offre une vitrine exceptionnelle au secteur agroalimentaire », a conclu André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.
