«C’est un grand deuil aujourd’hui pour l’ensemble du mouvement syndical», a écrit la présidente de la CSN, Caroline Senneville.
« L’engagement de Marc Laviolette envers la classe ouvrière, et plus particulièrement envers les enjeux de santé et sécurité au travail, doit être souligné », a-t-elle poursuivi. « Son franc-parler et sa proximité avec les travailleurs de partout au Québec ont fait de lui un militant syndical exemplaire, toujours prêt à défendre les droits des plus vulnérables. Le drapeau de notre siège social à Montréal sera mis en berne pour honorer sa mémoire et son passage parmi nous. »
M. Laviolette a débuté sa carrière syndicale dans les années 1970, notamment en présidant le syndicat local du CLSC de la Seigneurie de Beauharnois, dans sa région natale du Suroît. Il devient par la suite président du Syndicat national des produits chimiques de Valleyfield (SNPCV-CSN) de 1986 à 1994 et, durant la même période, vice-président de la Fédération métallurgique CSN.
Entre 1994 et 1999, il devient troisième vice-président de la CSN, puis succède à Gérald Larose à la présidence de 1999 à 2002.
Implication politique
En plus de sa carrière syndicale, Marc Laviolette fut un fervent défenseur de la souveraineté du Québec. Il fut particulièrement impliqué au sein du Parti québécois et fut l’un des fondateurs de sa section, Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ Libre). Il fut également candidat du PQ dans Soulanges aux élections de 2007.
En 1980, il est candidat indépendant aux élections fédérales dans Beauharnois-Salaberry. L’année suivante, il se présente sous la bannière du Parti communiste ouvrier aux élections provinciales, toujours dans Beauharnois.
Mr. Laviolette’s son, Alexandre Boileau-Laviolette, is the current president of the Fédération du commerce (FC-CSN).
Sur le réseau social Effectivement un grand deuil pour tout le mouvement syndical.»
La cause de son décès n’a pas été précisée.
