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Foire Sainte Catherine : quel avenir pour le bétail ?

Foire Sainte Catherine : quel avenir pour le bétail ?
Foire Sainte Catherine : quel avenir pour le bétail ?

Mais, cette année, si le public semble être au rendez-vous, les animaux ne le sont pas. En raison de l’épidémie de FCO qui touche actuellement le département, les exposants ont préféré ne pas amener leurs animaux. «On ne peut que comprendre», explique Raymond Vial, président de la Chambre d’agriculture de la Loire. Quelques chevaux de trait étaient exposés, il y avait très peu d’animaux de basse-cour à cause de la grippe aviaire.

Un maréchal-ferrant démontrant

Autant de problématiques nouvelles qui font s’interroger les responsables de la manifestation. « Certaines foires ont tout simplement disparu », précise assez sombrement le maire de Saint-Galmier, Philippe Denis. Heureusement, Sainte Catherine n’en est pas encore là et si Raymond Vial comprend les difficultés d’exposer des animaux, notamment bovins et ovins, il propose d’engager une réflexion pour mieux les intégrer dans un événement évolutif. « Aujourd’hui, les populations ont changé. Pourquoi ne pas envisager une exposition, race par race, pour les présenter au grand public comme cela se fait déjà pour les chevaux ? » réfléchit-il.


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Les équidés sont aussi les grands favoris de Léo et Laura, venus avec leur grand-mère. A sept ans, la petite fille tente de caresser une des juments comtoises… Qui joyeusement lui souffle sur la tête. Tiraillé entre la peur et le rire, l’enfant s’enfuit et s’arrête pour observer le maréchal-ferrant. Elle n’est pas la seule à ouvrir grand les yeux pour profiter de la démonstration. Richard, passionné d’équitation andrézienne, observe le travail de l’artisan. « Même quand on y est habitué, c’est quand même impressionnant… » sourit-il.

En contrebas, dans le parc, des machinistes et des vendeurs de voitures exposaient leurs machines et véhicules. Au sein d’un groupe de lycéens, il y a un débat. “Je prendrais un Gulf !” » s’exclame une des filles. A côté d’elle, un garçon semble désillusionné. « Clairement non. Je choisirai certainement un tracteur ! Vous pouvez aller partout avec ! » Il passe devant elle, la jeune fille grimace et murmure au reste de la bande : « Sauf à la plage… »

Côté centre nature, horticulteurs et étudiants du Campus Montravel se relaient pour donner des conseils au public. Les foules ne se bousculent pas mais les échanges se multiplient et les curieux sont avides de conseils. « Le plus important est de réfléchir et de savoir où planter dans son jardin », entend-on place des Roches.

Une chose est sûre : à Saint-Galmier, les traditions s’adaptent, mais la fête continue.

Alexandra Blanchard Pacrot
 
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