Kamala Harris, actuelle vice-présidente des États-Unis, a perdu face à Donald Trump aux élections présidentielles américaines. Va-t-il continuer en politique ou va-t-il changer de direction ? Le démocrate ne s’est pas encore exprimé.
“Je reconnais ma défaite, mais je n’abandonnerai pas le combat”, a assuré Kamala Harris après sa défaite face à Donald Trump aux élections présidentielles américaines. Donald Trump ne succédera à Joe Biden que le 20 janvier 2025, et le vice-président garantira donc la fin de son mandat jusqu’à cette date. Mais que fera-t-il ensuite ? La politique semble prête à continuer de défendre ses idées. « Ce n’est pas le moment d’abandonner. C’est le moment de retrousser nos manches. C’est le moment de s’organiser, de se mobiliser et de rester engagé dans la lutte pour la liberté et la justice », a-t-il déclaré, selon des propos cités par BFM TV. .
Kamala Harris pourrait se présenter comme gouverneur de Californie, un État où elle a eu une longue carrière de procureure. « Son nom pourrait être une option. Mais je ne sais pas s’il le voudrait. Ce serait considéré comme un pas en arrière», estime Mark Buell, un donateur démocrate de San Francisco qui a travaillé dans l’équipe de Kamala Harris lors de sa candidature. au parquet en 2002, dont les propos sont cités par Le Figaro. Cependant, « une personne m’a dit qu’elle ne financerait pas sa candidature – cela diviserait le parti californien si elle se présentait », ajoute-t-elle.
La fin d’une carrière politique ?
Au VolteLe commentateur politique républicain de San Francisco, Richie Greenberg, suggère que Kamala Harris pourrait devenir porte-parole du Parti démocrate et ainsi « jouer un rôle au sein du parti national ». Cependant, pour Gil Duran, journaliste basé à San Francisco, cité par Le Figaro, La défaite du candidat démocrate à la présidentielle « semble être la fin d’une carrière politique, pas le début. C’est comme si le jeu était terminé. C’est tragique, pour elle et pour le pays.” La défaite de Kamala Harris face à Donald Trump pourrait lui rester gravée. “Il apportera son échec comme modèle”, anticipe Jean-Éric Branaa, professeur à l’université Paris II et spécialiste des Etats-Unis, interrogé par Le Parisien.
Ancienne avocate, la candidate démocrate pourrait aussi choisir d’abandonner la politique pour retourner à son ancien métier. Il pourrait travailler dans le secteur privé, rejoindre un groupe de réflexion ou même écrire un livre. D’autres suggèrent qu’elle pourrait choisir d’enseigner ou de s’engager dans une cause qui lui tient à cœur.