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Ce lundi 25 novembre s’ouvre le procès de Ludovic Bertin, accusé d’avoir tué la jeune femme, retrouvée noyée dans un ruisseau à Villefontaine en 2020. Il risque la réclusion à perpétuité.
Quatre ans après la mort de Victorine Dartois, le procès de Ludovic Bertin, accusé de son meurtre, s’ouvre ce lundi 25 novembre devant la cour d’assises de l’Isère. Le 26 septembre 2020, Victorine, étudiante en BTS de 18 ans, disparaît alors qu’elle rentrait à pied à Villefontaine (Isère), à une trentaine de kilomètres au sud-est de Lyon. Elle avait passé l’après-midi avec des amis.
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Après avoir raté son bus, elle décide de rentrer chez elle à pied, à environ 25 minutes de chez elle. Sans nouvelles, ses proches ont rapidement alerté la gendarmerie. Deux jours plus tard, son corps a été retrouvé dans un ruisseau, pantalon retiré, à quelques kilomètres de son domicile. L’autopsie a établi qu’elle avait été étranglée avant de se noyer.
Il avoue avoir jeté son corps dans un ruisseau
Vingt jours plus tard, Ludovic Bertin, voisin de la famille Dartois et père d’un jeune enfant, est interpellé grâce au témoignage de son meilleur ami à qui il confie les faits. Le suspect, alors âgé de 25 ans, avait déjà été condamné dix fois pour des délits mineurs, mais n’avait jamais été incarcéré en raison de modifications de peine.
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En garde à vue, il reconnaît avoir croisé Victorine le soir de sa disparition. Selon sa version, une bousculade involontaire aurait donné lieu à une dispute, au cours de laquelle il aurait « paniqué » et aurait « serré le cou » de la jeune femme jusqu’à l’étrangler. Il affirme alors avoir jeté son corps dans un ruisseau pour le cacher. Il nie toutefois tout mobile sexuel, malgré le retrait du pantalon de la victime et des incohérences relevées dans son récit initial.
Egalement jugé pour un viol commis en 2018
Au cours de l’enquête, plusieurs éléments ont renforcé les soupçons de tentative de viol. Un proche de l’accusé aurait rapporté que Ludovic Bertin lui aurait dit vouloir “chercher une proie” ce soir-là, après avoir laissé son téléphone chez lui pour ne pas être localisé. Les images de vidéosurveillance montrent également que l’accusé a suivi Victorine après sa première rencontre, contredisant sa version d’une rencontre fortuite.
Outre le meurtre de la victime, Ludovic Bertin est également jugé pour le viol d’une autre jeune femme en septembre 2018 dans le Rhône. L’accusé, qui risque la réclusion à perpétuité, devra répondre de ses actes devant la cour d’assises jusqu’au 6 décembre.
Sa défense, conduite par Maître Arnaud Adelise, maintient l’absence de mobile sexuel dans l’affaire Victorine, pointant des analyses qui n’auraient révélé aucune trace confirmant cette hypothèse.
