“Je ne suis pas la police mais je prends le relais sur le plan social”

“Je ne suis pas la police mais je prends le relais sur le plan social”
“Je ne suis pas la police mais je prends le relais sur le plan social”

Elle est installée dans les murs du commissariat de Quimper, rue Théodore-Le Hars tous les lundis, mercredis et vendredis depuis février 2024. Élisabeth Gramoullé, assistante sociale expérimentée, occupe l’un des six postes d’assistante sociale positionnés depuis plusieurs mois au sein de la police. commissariats ou gendarmerie du Finistère. Un espace d’écoute, de relais vers d’autres services ou institutions. Une parenthèse dans un environnement judiciaire, où peuvent émerger des solutions d’urgence et parfois des accompagnements ponctuels que la police ne peut ou ne sait pas apporter. La matérialisation de la complémentarité dans la réponse apportée aux victimes.

« 50 % des cas de violences conjugales »

La porte d’Élisabeth Gramoullé n’est pas seulement ouverte aux femmes victimes de violences conjugales. Mais ils représentent, après dix mois de pratique, environ la moitié des personnes que l’intervenant a reçues en toute confidentialité dans le petit bureau dédié, au rez-de-chaussée du commissariat, face à l’accueil du public.

« L’étape après le temps d’écoute est souvent de travailler dans l’échange pour prendre conscience d’une situation anormale, d’une situation de victime : empêchée d’avoir un travail, surveillée et, parfois, même pas considérée comme une personne.

Forte de son expérience de travailleuse sociale, l’intervenante sait combien la relation de confiance est importante dans l’échange pour mettre en place la bonne solution. Mais aussi et surtout commencer à démonter le sentiment de culpabilité des victimes qu’elle dit observer régulièrement.

 
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