Publié le 24/11/2024 12:44
Mis à jour le 24/11/2024 12:54
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Jean-Noël Barrot n’a rien communiqué sur d’éventuelles livraisons de missiles français à Kiev. “On ne dit pas ce qu’on fait, ni ce qu’on ne fait pas”, a-t-il déclaré dans l’émission “Dimanche en politique” sur France 3.
“On part d’une certaine ambiguïté stratégique” envers la Russie, a déclaré dimanche 24 novembre Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères. “Nous ne fixons pas de ligne rouge à l’avance et ne disons pas ce que nous faisons ou ne faisons pas”a assuré le chef de la diplomatie française dans l’émission “Dimanche en politique” sur France 3.
Le ministre, interrogé sur la livraison de missiles par la France à l’Ukraine, a répondu ainsi : “la ligne n’a pas changé”. Jean-Noël Barrot a ainsi rappelé qu’Emmanuel Macron l’avait fait “exprimé très clairement”, “en mai dernier”le fait que “L’Ukraine doit être capable de neutraliser les objectifs militaires en Russie, lorsque ces objectifs permettent à la Russie d’attaquer les Ukrainiens”, “même avec des missiles” longue portée. Cela concerne un « principe de légitime défense, reconnu par le droit international »il a insisté.
« Ne nous laissons pas intimider » par Vladimir Poutine, a également déclaré Jean-Noël Barrot. L’autocrate russe « il faut maintenir son rang » et “Il doit être à la hauteur de ses responsabilités en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et en tant que pays doté de l’arme nucléaire.” L’habitant du Kremlin, a-t-il ajouté, se comporte ainsi depuis deux ans et demi « comme un agent déstabilisateur » de l’ordre international.
Jean-Noël Barrot s’est également félicité de la formation de 2 300 soldats ukrainiens en France, qui rejoindront prochainement les camps de combat : “C’est la première fois que nous formons une brigade complète de soldats étrangers depuis la Seconde Guerre mondiale.” Le ministre français a finalement déclaré que des avions de combat Mirage voleraient vers l’Ukraine “quelques semaines”, « dans le respect des engagements » prise par Emmanuel Macron en juin dernier.