Mercredi 19 juin, alors que la famille israélienne tente de réserver une chambre à l’hôtel Novotel des Portes de Versailles à Paris, l’employé tente de leur faire payer un supplément puis les empêche d’obtenir une chambre à la vue des passeports israéliens.
La famille israélienne, les deux parents et leur enfant de 3 ans, rêvaient de vacances tranquilles et familiales dans la capitale française. C’est ce qui avait été promis par le site Internet de l’hôtel 4 étoiles Novotel Portes de Versailles, mais tout ne s’est pas passé comme prévu.
A leur arrivée à l’hôtel, le couple a réservé trois nuits avec deux employés pour un montant total de 935 euros. Plus tard dans la soirée, la situation change brusquement lorsque les deux employées sont remplacées par un collègue masculin. Lorsque Mahmud, le père de famille, se présente à la réception, l’employé annonce une augmentation inexpliquée du tarif, qui s’élève à 1 219 euros pour les trois nuits. Mahmud est convaincu que ce changement de prix est dû à son passeport israélien : «Quand il a vu que j’avais un passeport israélien, il m’a dit que la chambre allait finalement coûter 1 219 euros, il a volontairement augmenté le prix.il déclare dans sa plainte que Le Parisien a pu consulter.
Surpris par cette augmentation, Mahmud décide de réserver sa chambre en ligne pour 935 euros, prix initialement annoncé par les deux salariés. Alors qu’il tente ensuite de récupérer sa chambre, l’homme à la réception lui dit que la réservation n’a pas fonctionné et que l’hôtel est complet. Cependant, alors que Mahmud effectuait sa réservation en ligne, plusieurs invités ont été accueillis par l’employé et ont pu accéder à leur chambre sans problème.
“Il nous a traité avec mépris et racisme”
Face à cette situation, la famille appelle la police, qui tente de résoudre le conflit en discutant avec l’employé. Il refuse de coopérer, sans fournir d’explications supplémentaires.
Les propos de l’employé, consignés dans la plainte déposée par Mahmud, révèlent le mépris et le racisme dont il a fait preuve : « Il nous a traités avec mépris et racisme. Il nous a dit : Israël, vous pensez que vous êtes les rois du monde, vous n’aurez pas de chambre dans cet hôtel. Cet acte de racisme intervient dans un contexte de tensions croissantes liées à la politique israélienne en Palestine. La famille a été contrainte de séjourner dans un autre hôtel, après avoir été «éteint à 1h30 du matin ».
Une situation à clarifier
Le groupe Accor, propriétaire de Novotel, a ouvert une enquête interne et convoqué le salarié pour avoir sa version des faits. Le propriétaire de l’établissement a cependant donné une version différente des faits, affirmant qu’il n’y avait effectivement plus de chambres disponibles et que l’hôtel avait appelé la police, après que le ton soit monté entre les différentes parties. La lumière n’a donc pas encore été faite sur le sujet.
