Le ralliement des patrons derrière Donald Trump

Le ralliement des patrons derrière Donald Trump
Le ralliement des patrons derrière Donald Trump

Le barrage a éclaté en janvier 2024, lorsque Jamie Dimon, patron emblématique de JP Morgan et « patron » de Wall Street, a donné son absolution à Donald Trump. « Prenez juste du recul et soyez honnête. Il avait tout à fait raison à propos de l’OTAN. Il avait plutôt raison à propos de l’immigration, il a plutôt bien fait croître l’économie. La réforme fiscale a fonctionné. Il avait en partie raison à propos de la Chine. », a déclaré M. Dimon le 17 janvier, en direct du forum de Davos, en Suisse. Et il a ajouté qu’il serait capable de faire face à une élection de Trump ou de Joe Biden : « Mon entreprise survivra et prospérera dans les deux cas. » »

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Nécessité de ménager sa banque en cas de changement, intérêt bien compris pour une administration républicaine qui sera plus pro-business que celle de M. Biden et ambition personnelle – il n’a jamais caché son envie de se lancer en politique -, Jamie Dimon est le reflet d’un employeur aux sentiments mitigés à l’égard de la personne de Trump, mais qui vole au secours du candidat.

Depuis des semaines, malgré sa condamnation pénale pour avoir acheté, en 2016, le silence d’une actrice porno sur une prétendue relation sexuelle, Donald Trump continue de faire son grand retour auprès du « big business ». Il a été tué après l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. Mais faute d’avoir réussi à imposer un autre candidat, qu’il s’agisse du gouverneur de Floride, Ron DeSantis, ou de l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud Nikki Haley, certains grands patrons ont refait leur choix. leurs comptes. Entre Biden, qui a mené la politique la plus à gauche depuis un demi-siècle, et Trump, c’est ce dernier qu’ils détestent le moins.

“C’est risible”

Le cas le plus médiatisé est celui d’Elon Musk, patron de Tesla. Rien n’était décidé d’avance. Comme le note l’ancien représentant démocrate Joe Cunningham dans le le journal Wall Street, « Elon Musk devrait être démocrate. Il flirte avec Trump, mais ses affaires sont alignées sur les priorités de Biden. » Et de citer la transition énergétique promue par Tesla, l’apaisement industriel avec la Chine et les inquiétudes concernant l’intelligence artificielle.

En réalité, c’est Biden qui a perdu Musk, en invitant un forum des constructeurs de voitures électriques à la Maison Blanche à l’été 2021, sans l’inviter, sous prétexte que les usines Tesla n’autorisaient pas la création de syndicats. Même le capital-risqueur Reid Hoffman, fondateur de LinkedIn et partisan démocrate, blâme M. Biden. « Organiser un sommet sur les voitures électriques à la Maison Blanche sans l’inviter est risible ! », » confiait cet hiver M. Hoffman. À cette blessure narcissique s’ajoute la dérive du libertaire Musk aux confins de l’extrême droite. En mai 2022, il rompt avec le Parti démocrate, accusé de wokisme et “devenir le parti de la division et de la haine”.

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