Les négociations formelles entre les autorités sri lankaises et les créanciers privés internationaux sur plus de 12 milliards de dollars d’obligations devraient reprendre peu de temps après qu’un groupe de détenteurs d’obligations ait signé des accords de non-divulgation à la fin de la semaine dernière, ont déclaré lundi à Reuters trois sources.
La reprise des négociations intervient quelques jours après que le conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé un décaissement de 336 millions de dollars au titre du programme de 2,9 milliards de dollars du FMI. Environ 1 milliard de dollars ont déjà été déboursés.
Un représentant des obligataires n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
Plus tôt, le groupe avait déclaré que son comité de négociation comprenait Amundi Asset Management, BlackRock et ses filiales, Eaton Vance Management, Grantham, Mayo, Van Otterloo & Co (GMO) LLC, HBK Capital Management, Morgan Stanley Investment Management, Neuberger Berman, T. Rowe. Price Associates Inc et Wellington Management.
En avril, le Sri Lanka a rejeté une proposition initiale des détenteurs d’obligations, citant certaines de ses évaluations « de base » et l’absence d’option de repli en cas de faiblesse économique persistante, les deux principales raisons pour lesquelles un accord n’a pas été trouvé.
Le Sri Lanka a plongé dans sa pire crise financière depuis plus de sept décennies en 2022, avec une grave pénurie de dollars qui a fait grimper l’inflation à 70 %, fait chuter sa monnaie à un plus bas record et entraîné une contraction de 7,3 % de son économie.
Le plan de sauvetage du FMI, obtenu en mars de l’année dernière, a contribué à stabiliser les conditions économiques.
La nation insulaire organisera des élections présidentielles à la mi-octobre. (Reportage de Rodrigo Campos ; édité par Leslie Adler)
