Les incendies de forêt qui ravagent régulièrement la Californie depuis des années ont aussi de graves conséquences sanitaires. Une étude de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) révèle qu’ils ont provoqué une pollution de l’air qui a provoqué la mort prématurée de plus de 50 000 personnes en dix ans. Un phénomène qui devrait s’accentuer avec le réchauffement climatique.
La fumée des incendies de forêt est particulièrement nocive. Il contient des microparticules si petites qu’elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et même se frayer un chemin dans le sang des personnes qui les inhalent. Lésions pulmonaires et cardiaques, naissances prématurées… Les conséquences peuvent être graves.
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Les auteurs de ces travaux les ont mesurés avec précision pour la première fois. En Californie, régulièrement confrontée à de tels incendies, une décennie d’incendies de forêt a entraîné la mort prématurée de 52 480 personnes et, au moins, 432 milliards de dollars en dépenses de santé.
Les effets des incendies de 2020 non pris en compte
Et là encore, les données utilisées pour cette étude couvrent la période 2008-2018, les effets des incendies très intenses de 2020 ne sont donc pas pris en compte. Près de 25 millions de personnes étaient alors exposées à leur fumée.
Des événements comme celui-ci se répéteront à mesure que le climat californien se réchauffe et s’assèche et que les incendies deviennent plus fréquents.
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