pas de négociation avec les preneurs d’otages en Iran

pas de négociation avec les preneurs d’otages en Iran
pas de négociation avec les preneurs d’otages en Iran

Au cours du mois de juin, les négociations avec le régime iranien ont abouti à la libération d’un otage français illégalement détenu en Iran. Cependant, les détails de ces transactions sont restés secrets. Mais une série de faits insolites, parmi lesquels la publication d’articles de presse dans le journal Le Monde et les contrôles administratifs d’une association proche du Conseil national de la Résistance iranienne du Val-d’Oise, révèlent une vilaine manœuvre visant à céder à le chantage du régime des mollahs pour entraver l’activité légitime de la Résistance iranienne contre la dictature religieuse en place en Iran.

Des personnalités françaises, réunies au sein du Comité français pour un Iran démocratique (CFID), pour la plupart d’anciens parlementaires, ont dénoncé ces négociations dans un communiqué sur lequel il importe d’attirer l’attention des lecteurs. En ces temps d’élections législatives en France et d’élections présidentielles en Iran, où les esprits sont ailleurs, tous les sales coups peuvent passer inaperçus. Il est donc crucial de rester vigilant. Je vous invite à lire cette déclaration qui date du 17 juin 2024.

Comité français pour un Iran démocratique

Non aux provocations des Mollahs ! Non au marchandage sur nos principes !

Le Comité français pour un Iran démocratique (CFID) salue le retour d’un otage français détenu depuis près de deux ans par la dictature religieuse au pouvoir en Iran. 200 députés français de l’Assemblée sortante ont signé une déclaration rendue publique cette semaine. Elle précise que « le régime iranien utilise également la « diplomatie des otages » pour faire pression sur les pays occidentaux et obtenir la libération des terroristes du régime, détenus en Europe.

Par la même occasion, le CFID se déclare stupéfait et indigné face aux propos tenus aujourd’hui par un haut responsable iranien Kazem Gharibabadi, adjoint aux affaires internationales du pouvoir judiciaire, rapportés par l’agence de presse officielle. Balance qui déclare ce jour « nous saluons l’attaque de la police française contre le siège du principal groupe terroriste, l’inspection complète, (…), la mise sous scellés de ce siège. Cette opération a été suivie en direct par l’Iran ; Nous ne laisserons aucun endroit sûr aux terroristes. »

Plus tôt dans la journée, l’agence Tasnim liée aux Gardiens de la révolution (Pasdaran) avait annoncé « la saisie d’une quantité importante d’armes ” à cet endroit. Affirmation infondée réfutée par les autorités concernées.

Le CFID s’interroge sur le fait qu’un « contrôle administratif » d’un service de l’Etat du Val d’Oise (Urssaf), relayé par certains médias français, dans les locaux d’une association culturelle CIMA soutenant la principale opposition iranienne (OMPI) soit ainsi exploité. et amplifié par les responsables et l’appareil de propagande d’un régime connu pour son soutien au terrorisme international et à la répression sanglante de son peuple.

Le CFID rappelle au passage que le Mouvement de Résistance du Peuple Iranien (OMPI) a été rayé des listes des entités terroristes de l’UE (2009) et des Etats-Unis (2012) par des décisions de tribunaux compétents en Europe et aux USA ; et bénéficier du large soutien de milliers de parlementaires pour l’établissement d’un État démocratique et laïc en Iran. Des dizaines de milliers de militants de l’OMPI ont été exécutés en Iran au cours des quatre dernières décennies sous l’étiquette de « terroristes ».

Alors qu’un procès simulé se déroule à Téhéran contre 104 membres de l’OMPI vivant sous le statut de réfugiés, en France et en Europe (notamment en Albanie) dans le but d’obtenir leur extradition afin de les exposer à la torture et à la peine de mort. , il est inquiétant que les moyens d’un Etat démocratique soient ainsi exploités par le régime des mollahs monétisant le chantage à la prise d’otages.

Un article du Monde (9-10 juin 2024) revendiquant une « enquête » totalement biaisée et politiquement orientée contre l’OMPI, comme un réquisitoire préconçu, par un journaliste d’origine iranienne, et repris comme référence par ledit « tribunal » « présidé par un mollah à Téhéran laisse penser à un marchandage honteux qui aurait cherché à satisfaire les exigences pressantes d’un régime qui cherche à écraser son opposition démocratique en abusant de ses relations bilatérales et au détriment de la démocratie et des principes républicains.

Le CFID appelle les autorités françaises à éviter toute négociation ou concession avec un régime terroriste et prise d’otages de nature à accroître son chantage sur nos institutions ; et de respecter les droits fondamentaux des réfugiés iraniens résidant dans notre pays et notamment ceux des membres d’un mouvement démocratique qui s’engagent, au prix d’énormes sacrifices, pour l’instauration d’un Iran libre qui sera un véritable partenaire de la France .

Jean Pierre Brard Emile Blessig Gilbert Mitterrand

 
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