Le Promellois Alain Riquet a été inondé 21 fois depuis 2016

Le Promellois Alain Riquet a été inondé 21 fois depuis 2016
Le Promellois Alain Riquet a été inondé 21 fois depuis 2016

Alain Riquet habite dans la partie basse de la rue de la Cense Brûlée à Promelles, sur la commune de Genappe.

»Le pré derrière mon terrain est occupé par des chevaux. La terre s’est compactée avec le temps. Les chevaux ont longé les clôtures et cela forme des chemins devenus très durs, le sol est très dur. Ma propriété est au plus bas. Du coup, toute l’eau de la prairie coule chez moi. Ils croisent également des voisins, même des voisins d’en face. Nous sommes inondés depuis le 7 juin 2016».

Un fossé le long de la propriété

Ce fut le cas ce vendredi 21 juin suite à une forte averse : «C’était la 21e fois que nous subissions des inondations. Les averses ont été particulièrement intenses ce vendredi. Depuis 2016, je n’ai pas vu de pluie aussi forte. L’eau entra dans ma véranda et dans deux maisons voisines. Trois maisons ont été touchées par ces inondations. Ce n’est pas aussi violent à chaque fois. J’ai souvent la moitié de ma pelouse inondée. Comme je suis dans la partie la plus basse, je suis celui qui souffre le plus des inondations. Potentiellement, cinq maisons dans la rue sont victimes d’inondations», poursuit Alain Riquet.

Le Promellois a creusé un fossé le long de son terrain sur une cinquantaine de mètres, depuis le pré jusqu’à la route : «J’ai creusé une bêche de cinquante centimètres. Ce n’est pas suffisant en cas de fortes pluies».

Il a entrepris des démarches pour faire intervenir la Ville de Genappe, à plusieurs reprises : «J’ai l’impression que ça n’avance pas beaucoup», souligne-t-il.

Dans le domaine privé

L’échevin Benoît Huts, en charge de l’environnement, connaît bien le sujet.

»Il n’y a aucune responsabilité municipale en la matière, cela concerne des terrains privés. Au niveau municipal, nous avons néanmoins voulu aider les habitants. Ne pas être dans le domaine public a pris du temps. Il a fallu entamer des négociations et conclure des accords avec le propriétaire du terrain sur lequel se trouvent les chevaux. Nous avons fait plusieurs allers-retours avec les propriétaires et résidents concernés. Nous avons proposé une zone d’immersion temporaire. Nous avons dégagé un budget pour confier le dossier à un bureau d’études. Nous attendons le plan final. Jusqu’à présent, la partie concernant l’évacuation de la zone d’immersion temporaire manquait. Nous avons dû contacter à plusieurs reprises le bureau d’études qui a promis de finaliser les plans d’ici la fin de la semaine prochaine. Fin 2023, nous avons attribué les travaux pour un montant de 175 000 €, auquel il faut ajouter le budget du bureau d’études.».

Une fois les plans finalisés, un permis de construire devra être obtenu.

»Les travaux peuvent alors être réalisés. Je serai heureux une fois que cela se concrétisera».

 
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