Le skate, comme une évasion
Tout a commencé il y a 6 ans, en 2018. Pour elle, le skate était d’abord « un moyen d’évasion » confiait-elle à plusieurs reprises lors d’interviews, avant de devenir sa plus grande passion.
Une façon de s’évader, de s’inventer aussi et de repousser ses limites. Une vie qu’elle qualifie d’extraordinaire.
Sa toute première compétition fut le Deg Tour, dans l’Iowa, aux États-Unis d’Amérique. Là, elle prend conscience de l’ampleur que prend son sport, une « expérience folle » qu’elle avait jugée, en réalisant de près la vie qui l’attend.
Sans entraîneur, elle se prépare quasiment seule à l’événement auquel elle a toujours rêvé de participer : les JO. La Marocaine a pris l’habitude de sortir avec sa planche et d’explorer les parcs de son pays. A Rabat, elle se rend régulièrement dans plusieurs d’entre eux pour réaliser une formation idéale puisqu’aucun ne dispose de toutes les infrastructures dont elle a besoin.
Parfois, elle prend même la voiture pendant plusieurs heures pour se rendre à Agadir, le seul endroit qu’elle ait trouvé et qui possède tout ce dont elle a besoin pour ses entraînements préférés.
C’est à ce rythme qu’Aya Asaqas s’est dirigée vers les portes de Paris 2024. En mai dernier, elle a participé aux séries de qualification olympique à Shanghai. Malgré son élimination dès les phases préliminaires, elle a obtenu un quota pour l’échéance de l’été prochain. « C’était une expérience exceptionnelle d’être ici, de rencontrer tous ces gens, venus du monde entier », avait-elle alors déclaré.
La jeune femme a vécu cette expérience comme une chance unique de s’intégrer dans ce nouveau monde qui est désormais le sien. « C’était très inspirant pour moi de participer à un tel événement et d’être entouré d’autant de talents du monde entier dans leur discipline, c’est une chance d’être ici. »
Un rêve devenu réalité.
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