Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, s’est engagé mercredi à cibler “le centre de Tel-Aviv”en réponse aux attaques israéliennes de dimanche contre la capitale libanaise. « L’ennemi a attaqué le cœur de la capitale, Beyrouth, il faut donc s’attendre à une réponse au centre de Tel Aviv », a-t-il déclaré dans un discours préenregistré.
Dans son discours, Naïm Qassem a rendu hommage au chef des médias du Hezbollah, Mohammad Afif, tué dimanche dans un bombardement israélien dans le quartier de Ras El-Nabeh, au centre de Beyrouth, en compagnie de quatre membres de son équipe.
« Nous avons trouvé de la force dans tous les secteurs » a assuré M. Qassem, tout en admettant « état de confusion » depuis une dizaine de jours au sein du mouvement libanais, après l’assassinat de leur leader, Hassan Nasrallah, le 27 septembre.
Israël “il ne peut pas nous imposer ses conditions”a insisté le nouveau leader du Hezbollah, pour dire que le mouvement n’acceptera aucun accord avec Israël qu’il violerait “souveraineté” du Liban, alors qu’Israël affirme vouloir en maintenir un “liberté d’action” contre la formation pro-iranienne. Il a ajouté que le Hezbollah l’avait demandé « la cessation totale de l’agression et la préservation de la souveraineté » du Liban. « L’ennemi israélien ne peut pas pénétrer quand il le souhaite » sur le territoire libanais en cas de cessez-le-feu, a-t-il précisé.
L’envoyé américain Amos Hochstein a rencontré à deux reprises mardi et mercredi le président du Parlement, Nabih Berri, qui travaille avec le Hezbollah pour discuter du plan de cessez-le-feu américain. « Nous avons reçu le papier [américaine] et nous avons fait des commentaires”a expliqué Naïm Qassem.
« Nos observations et celles du président [Nabih] Berri, qui sont au diapason, ont été transmis à l’envoyé américain”qui se rendra en Israël mercredi, a-t-il ajouté. Il pensait que cela dépendait désormais de la conclusion d’un cessez-le-feu. « de la réponse israélienne et de sa sévérité [Benyamin] Netanyahou »le Premier ministre israélien.