“On ne parle que de ça, et c’est tendu” : au bar ou à la pétanque, les élections s’imposent dans les conversations

“On ne parle que de ça, et c’est tendu” : au bar ou à la pétanque, les élections s’imposent dans les conversations
“On ne parle que de ça, et c’est tendu” : au bar ou à la pétanque, les élections s’imposent dans les conversations

Sandrine pourrait travailler pour l’Ifop. Avec une quinzaine de clientes par jour qui confient leur élégance capillaire à ses ciseaux expérimentés, elle sent le pouls de la société. Du moins celui de son quartier, Vauban (Marseille, 6e), « et même un peu plus, j’ai des clients de toute la ville », dit-elle en reprenant gentiment son apprentie Stella, moulée sous les couleurs d’une jeune femme. Normalement avec les clients, on parle de la météo, de la vie du quartier, des enfants et petits-enfants, des vacances. Depuis la dissolution, ça rentre directement en politique, surtout quand ils ont attendu un peu et lu la presse qui ne parle que de ça ! … »

En même temps, quel lieu est plus propice à l’introspection, face à un miroir – selon elle, comptez 15 à 30 minutes pour les messieurs, au moins le double pour les dames – et plus propice à l’échange, voire à la confiance, avec celui qui chouchoute. toi ? «Ce qui revient très souvent, c’est l’incompréhension des gens face à la décision de Macron. Beaucoup disent qu’il est certes intelligent, mais coquin, voire fou, déconnecté de notre réalité. Je sens que les gens sont perdus, ils répètent : « Nous avons le choix entre la peste et le choléra, dont ils s’abstiendront ».

 
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