Le quintuple Ballon d’Or attire toute l’attention des curieux. Les maillots sont variés aux portes du camp de base. Beaucoup de Seleçao mais aussi quelques pépites old-school de son passage à Madrid ou encore sa dernière tunique Al-Nassr. Nous avons rencontré pas mal d’Allemands, quelques Portugais et Turcs. Ils campent devant le camp de base à partir de 10 heures du matin jusqu’à ce que la lassitude les gagne ou que la pluie les emporte, dans l’espoir de revoir leur idole.
L’engouement est tel dans le village qu’une ferme d’alpagas locale a baptisé un bébé né il y a quelques jours Cristiano Ronaldo. Les propriétaires de l’éleveur tentent même de convaincre CR7 de parrainer le petit. Le premier dimanche du tournoi, les joueurs sont venus à la rencontre des supporters après un entraînement ouvert. Depuis, plus rien. Ils ne pouvaient les voir marcher au loin que le jour de notre séjour mais ont promis de revenir.
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Ronaldo a également promis de revenir. Il a annoncé vouloir disputer l’Euro 2028. Il aura alors 43 ans. Au sein de la presse portugaise, on n’y croit pas vraiment. La soif de records de CR7 fait sourire le pays. Les gens l’adorent autant qu’ils prennent ses grandes déclarations sur son avenir au pied de la lettre. Beaucoup l’imaginent continuer jusqu’au Mondial 2026 pour tirer sa révérence. “Mais avec Cristiano Ronaldo, tout est possible, ne l’oublions pas”a expliqué Ruben Dias.
Le Portugais prend soin de son corps mieux que quiconque et a compris que les longues courses de 50 mètres ne sont plus son âge. « Il est devenu une sorte de pivotanalyse João Pimpim du quotidien A Bola. Il y a beaucoup de mouvement autour de lui. Il se combine avec les joueurs de soutien et se charge de prendre de la place dans le rectangle.
Roberto Martinez est à l’origine de ce changement. Il a trouvé un compromis pour garder Ronaldo sans le jouer contre sa nature et en mettant en avant ses qualités plutôt que ses défauts. « Il y a encore une bonne ambiance dans la sélection », a expliqué le joueur en prélude au tournoi. Et c’est un peu grâce à lui. En interne, on nous apprend que le côté égoïste de la superstar, qui avait agacé certains coéquipiers en 2022, a laissé place à un nouveau CR7. Plus altruiste et travailleur. Plus de partage comme en témoigne sa célébration du but de Conceição. De quoi exciter un peu plus ses nombreux fans.
Turquie (4-5-1) : Mert Gunok ; Mert Müldür, Samet Akaydin, Abdülkerim Bardakcı, Ferdi Kadıoğlu ; Ismail, Kaan Ayhan, Çalhanoglu, Arda Güler, Kenan Yıldız ; Barış Alper Yılmaz
Portugal (4-3-3) : Diogo Costa; Cancelo, Ruben Dias, Pepe, Nuno Mendes ; Palhinha, Vitinha, Bruno Fernandes ; João Félix, Ronaldo, Bernardo Silva
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