Un optimisme mesuré s’est exprimé mardi 19 novembre à Beyrouth sur la perspective de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le parti chiite libanais Hezbollah. Après treize mois de guerre et plusieurs tentatives infructueuses des États-Unis et de la France, les négociations ont finalement été entamées sur la base d’une proposition américaine portée par l’envoyé spécial de Joe Biden, Amos Hochstein. Au terme d’un entretien de près de deux heures avec le chef du Parlement, Nabih Berri, allié du Hezbollah qui mène la médiation côté libanais, Amos Hochstein a estimé qu’une solution est possible. “à la portée”.
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La proposition américaine prévoit une trêve de soixante jours, pendant laquelle l’armée israélienne devra se retirer du sud du Liban et l’armée libanaise s’y redéployer aux côtés de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), conformément à la résolution 1701 des Nations Unies. La résolution, qui a mis fin à la précédente guerre de 2006, stipule que le Hezbollah se retire au nord du fleuve Litani, entre quatre et trente kilomètres de la ligne de démarcation, et qu’Israël cesse notamment ses survols aériens en Liban. Des négociations doivent alors être ouvertes pour délimiter la frontière terrestre entre Israël et le Liban, en attendant la résolution de treize points litigieux.
Lundi, le gouvernement libanais et le Hezbollah ont accepté en principe, avec commentaires, la proposition américaine. Amos Hochstein a lancé cette nouvelle médiation suite au feu vert donné par le Hezbollah – durement touché par la décapitation de ses dirigeants et de son commandement militaire, dont son chef Hassan Nasrallah, le 27 septembre, par Israël – pour découpler le dossier de Gaza de celui du Liban. , ce qu’il refuse depuis qu’il a ouvert un front contre Israël, en octobre 2023, en soutien au Hamas palestinien.
« La situation est bonne en principe »a déclaré Nabih Berri au quotidien panarabe Al-Sharq Al-Awsat, suite à sa rencontre avec Amos Hochstein. Il a précisé que les représentants libanais et américains devaient régler “certains détails techniques” avant le départ de M. Hochstein pour Israël où il devrait soumettre la proposition d’accord amendée au Premier ministre Benjamin Netanyahu. « M. Hochstein dit qu’il s’est coordonné avec les Israéliens concernant la proposition. Mais ce ne serait pas la première fois que les Israéliens reviendraient sur leurs engagements.conjuré par M. Berri
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