La tension était palpable… Le procès pour viol de Mazan se poursuit depuis plusieurs semaines. Mardi 19 novembre 2024, Dominique Pélicot avouait que soumettre une femme insoumise était son fantasme. Après vous être assuré que vous savez “deux dieux” dans sa vie, sa mère et Gisèle Pelicot, ont indiqué : « Si je suis parvenu à faire ce que j’ai fait par l’intermédiaire de personnes qui ont volontairement accepté ce que je proposais, c’était pour maîtriser une femme rebelle. C’était mon fantasme, égoïste, sans la faire souffrir. Prends mon téléphone portable comme tu veux, mais c’est comme ça.”.
Convaincue qu’elle avait été maltraitée par son père, Caroline Darian lui a demandé de dire la vérité. “Je le tiens Je n’ai jamais touché mes enfants et petits-enfants que j’aime beaucoup”a assuré l’accusé. Me Antoine Camus, l’avocat de Caroline Darian, a alors rappelé à cette dernière qu’il en était ainsi “la dernière occasion d’interagir avec vos enfants”.
Dominique Pélicot : “Franchement Caroline, je ne t’ai jamais rien fait…”
« Vous acceptez de lui donner une explication que vous ne lui avez pas donnée, sur ces photos et ce dossier supprimé ‘ma copine nue’. Vous acceptez de fournir une réponse humaine et audible ?“, il a ajouté.
Assurant qu’il ne cherchait pas à la convaincre, Dominique Pélicot a indiqué : «Je ne me souviens pas avoir pris de photos d’elle. Elle se connaît mieux que moi. Si je l’avais fait, je le dirais. Je te le dis directement en face, je ne l’ai jamais touchée. Je suis désolé de voir certaines choses. Honnêtement, Caroline, je ne t’ai jamais rien fait…”. Rouge de colère, la jeune femme l’interrompit aussitôt.
Caroline Darian : “Tu mourras en mentant”
En colère, la fille de Gisèle Pélicot a lâché : « Vous mentez, vous mentez, vous n’avez pas le courage de dire la vérité, même sur votre ex-femme. Vous mourrez dans le mensonge. Vous êtes seul dans les mensonges. C’est dommage pour toi, tu n’as pas de visage“. Le lundi 18 novembre 2024, déjà devant le tribunal correctionnel du Vaucluse, il croyait avoir été « les grands oubliés » du procès pour viol de Mazan. « La seule différence entre elle et moi est le manque de preuves à mon sujet. Pour moi, c’est une véritable tragédie.”a-t-il confié.
S’adressant directement à son père, Caroline Darian a confié : “Dans vos dossiers dégoûtants, (…) vous ne me regardez pas comme un père regarde sa fille, mais de manière incestueuse. Mais
vous n’aurez jamais le courage de dire la vérité.
Pour moi ce processus (…) est aussi le processus historique d’asservissement chimique en France. Je travaille en coulisses, j’interpelle les pouvoirs publics. Mais à quel prix ? Celui de ma santé mentale, au prix de ma survie et de ma réparation personnelle. ». Malgré tout, la jeune femme a assuré qu’elle ne le ferait pas
“Je ne lâcherais pas” et c’était tout « occupé jusqu’à la fin ».