Le président de la LBB Erwan Croguennec est « impatient de voir ce que ça va donner »

Le président de la LBB Erwan Croguennec est « impatient de voir ce que ça va donner »
Le président de la LBB Erwan Croguennec est « impatient de voir ce que ça va donner »

Cela faisait longtemps que la LBB n’avait pas vu six de ses joueurs rester à l’intersaison. Selon vous, à quoi sert cette stabilité de bon augure ?

Cela nous rassure déjà dans les choix qui ont été faits depuis plusieurs années. On reste un club jeune dans la division par rapport aux autres. Là, pour la première fois, les joueurs ont exprimé assez tôt leur désir de rester. En parvenant à conserver six joueurs (Evrard, Trasi, Lezin, Kane, Woolkolf et Akhator), on leur donne cette promesse de stabilité qui est souvent synonyme de performance et de progression. J’ai hâte de voir ce que ça va donner.

Le fait qu’une Américaine, Nausia Woolfolk, exprime le désir de rester est suffisamment rare pour être souligné…

C’est vrai que ça n’arrive pas tous les ans. C’est l’une de nos principales satisfactions. Nausia (Woolfolk) est même la première à avoir exprimé son intention de rester, si elle reste bien entendu. On parle d’un des meilleurs buteurs du championnat, un très bon joueur qui n’a pas encore tout montré. Ayant validé assez rapidement notre staff, avec qui le flux va bien, pesé, et je crois aussi que l’ambiance, la salle, la ville de Landerneau lui offrent un cadre dans lequel elle s’épanouit.

« Partir d’une page blanche, c’est reconstruire beaucoup de choses avec le public, mais aussi avec les partenaires et les collectivités. Ne pas avoir à le faire facilitera les choses et surtout, cela donnera du sens au projet.

Voir Evelyn Akhator séjourner doit aussi vous satisfaire ?

Akathor est notre plus gros mouvement, je pense. Sur ses réseaux, elle a expliqué qu’elle se sentait redevable envers le club. Elle a accouché en mai il y a un an, juste avant d’arriver, nous avons été patients. Elle est revenue à 100% un peu plus tard qu’on ne l’avait imaginé, mais on n’a pas eu à le regretter, car avec ou sans elle, ce n’est pas la même équipe. Un poste 5 de cette trempe est précieux et qu’il reste est un bon indicateur. Comme Nausia (Woolfolk), elle a reçu beaucoup de demandes…

Vous êtes-vous inspiré de vos voisins du Stade Brestois, pour qui la stabilité a payé gros ?

Parfois un changement est nécessaire, mais lorsqu’il est enduré ou qu’il faut repartir de zéro ou presque, cela peut être compliqué. L’exemple du Stade Brestois est d’autant plus pertinent que les joueurs ont su le confirmer au fil du temps. On le voit bien chez certains diplômés qui gardent souvent leurs os après avoir gravi les échelons parce qu’ils n’ont pas beaucoup de choix et font de très bonnes choses. Nous, après avoir accédé à la Ligue féminine, avions décroché la qualification européenne…

Pensez-vous que cette stabilité peut aussi permettre au public de mieux s’identifier à votre club ?

Clairement, cela humanise. Partir d’une page blanche, c’est reconstruire beaucoup de choses avec le public, mais aussi avec les partenaires et les collectivités. Ne pas avoir à le faire facilitera les choses et surtout, cela donnera du sens au projet. Pour moi, la priorité est de créer du lien, et c’est évidemment plus facile si les gens restent.

Depuis combien de temps n’as-tu pas été aussi calme ?

(Sourire). Je ne sais pas si je suis calme, on reste humain, et on ne contrôle pas tout. Mais nous avons parcouru un long chemin, et je constate que personne n’a quitté le navire alors que nous n’étions vraiment pas très bien. Nous sommes fiers de la façon dont nous avons réussi à réaliser tout cela.

 
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