or pour André Luisi, champion d’Europe vétérans

or pour André Luisi, champion d’Europe vétérans
or pour André Luisi, champion d’Europe vétérans

A 68 ans, André a réalisé son rêve en montant sur la plus haute marche du podium aux Championnats d’Europe de Sarajevo. Sa victoire n’a pas été facile, mais elle est marquée par la fierté et la persévérance.

André n’en est pas à son coup d’essai.

C’est une première. J’étais deuxième en Grèce et troisième en Pologne. Et voilà, voilà, c’est une médaille d’or.

Démarrage compliqué

Pourtant, rien ne laissait présager cette fin heureuse au vu du premier combat. André se souvient :

Le premier combat, j’ai rencontré un Bosniaque chez lui. Nous étions au golden score, c’est-à-dire que le temps réglementaire était passé, mais il nous restait une minute de golden score. En fin de compte, encore une fois, il n’y a pas de décision. J’avais fait plus d’attaques et j’avais donc la décision.

Une montée en puissance

Le parcours d’André s’est poursuivi avec un ippon contre un Polonais en quart de finale. En demi-finale, il affronte un Autrichien avant de se retrouver en finale face à un Italien bien préparé.

En poussant très fort, je me suis dit : “J’y vais aussi”. Je le pousse. Un peu surpris, il change de garde et pendant qu’il change de garde, j’attaque mon coup et je marque le point. Je le maintiens au sol pendant dix secondes. J’étais heureux. C’était un joli ippon.

Une consécration méritée

Cette médaille d’or est une belle consécration pour le Louviérois, qui avait failli décider d’arrêter la compétition.

Je suis allé aux Jeux en Finlande et j’ai gagné. Nous n’avons pas eu beaucoup de bagarres là-bas. J’ai eu deux combats contre les Allemands. C’était une belle médaille des Jeux des Alumni.

Mais la passion du judo a pris le dessus.

De retour au club, nous avons continué à faire du judo. Je me suis entraîné avec des gens. J’ai tenu bon, j’ai dit : ‘je vais faire un test’. Il y avait le championnat national. Je n’avais pas de partenaire, je me suis battu avec les plus jeunes et j’ai gagné trois combats.

Des projets en tête

Malgré ses 68 ans, André ne compte pas s’arrêter là.

Il y a le championnat du monde cette année, en novembre. Pour moi, je sais comment le faire, je peux le faire. On peut être battu au premier tour ou pas. Mais financièrement, cela pourrait être difficile car c’est à Las Vegas. L’année dernière, c’était à Abu Dhabi et je n’ai pas pu y aller.

Pour autant, sa détermination reste intacte.

 
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