Une condamnation pour un incendie de poubelles il y a sept ans
L’enquête, même si elle n’a pas permis de définir les véritables causes de l’incendie, a néanmoins révélé quelques faisceaux d’indices permettant de mettre en cause le prévenu. La vidéosurveillance l’a montré rentrant chez lui une heure avant les faits, sous l’emprise de l’alcool et de drogues, une cigarette collée à l’oreille. Son casier judiciaire comportait, sept ans auparavant, une condamnation pour un incendie de poubelles.
« Un profil n’établit en aucun cas une culpabilité »
Mais les experts ne parviendront pas à se mettre d’accord ; ni d’identifier clairement l’origine de l’incendie. Pour l’un d’entre eux, ce n’est pas un mégot de cigarette jeté par inadvertance qui en est la cause. Me Nicolle le clamera : « Il a certainement le profil. Mais un profil n’établit en aucun cas une culpabilité. »
Autres hypothèses et autres pistes possibles
La procureure Bouhey admet elle-même qu’il existe d’autres hypothèses et d’autres pistes possibles. Celui d’un acte volontaire a également été évoqué, la position du corps retrouvé et la présence d’autres personnes non identifiées sur place avaient également laissé les enquêteurs circonspects.
Annonçant un manque cruel d’informations tangibles sur l’origine du sinistre, la décision du tribunal rendue lundi n’a surpris personne. Steve a eu le bénéfice du doute.