Une bière sur cinq dans le monde est brassée avec de l’orge française. Porté par une dynamique d’innovation et de qualité, le secteur continue d’évoluer pour plus de compétitivité.
Des variétés en constante amélioration
« La sélection variétale progresse qualité de l’orge pour répondre à la demande des agriculteurs et des industriels », souligne Frédéric Lievens, directeur technique et marketing de Semences de France. Si le rendement reste le principal critère d’amélioration recherché auprès des producteurs, adaptation aux aléas climatiques et biologiques progresse également : l’introduction de variétés résistantes au virus de la jaunisse naine de l’orge en est un exemple.
Décarboner le secteur
« Le Comité Bière Malt Orge nous accompagne dans l’amélioration de la composition protéique des grains par rapport à l’efficacité azotée », complète Guillaume Roullet, directeur de l’obtenteur Unisigma. « Nous nous intéressons également aux variétés permettant de réduire la consommation d’eau lors du « tempérage » ou l’énergie consommée lors du « touraillage », pour décarboner le secteur », adds Christian Leveau, responsible for varietal choice for Malteries Soufflet.
Regardez la vidéo complète « La sélection variétale au service de la filière brassicole », une table ronde organisée par Terre-net Factory et proposée par Bioline by InVivo
Les filières « durables » se développent
Largement conscients des enjeux environnementaux, les consommateurs attendent des entreprises qu’elles adoptent des pratiques plus durables pour limiter leur empreinte carbone, via un ensemble de bonnes pratiques. « Les agriculteurs concernés s’engagent sur un contrat de production avec un cahier des charges à respecter et perçoivent des primes en conséquence », explique Justine Mauclert, animatrice « filière » chez Soufflet Agriculture.
En plein développement, l’approche Semons du sens permet ainsi de retracer l’origine des grains tout en favorisant les pratiques des agriculteurs pour fournir aux brasseurs des orges et des malts à impact positif. « L’objectif est de montrer que nos agriculteurs sont capables de faire beaucoup pour la transition agroécologique et que pour cela, nous les accompagnons économiquement et techniquement », ajoute Justine Mauclert.
Regardez la vidéo complète « Malteries Soufflet : promouvoir les filières durables, orge, malt, bière – Semer le sens », une table ronde organisée par Terre-net Factory et proposée par Bioline by InVivo
L’intelligence artificielle au service de la production de malt
Allier l’expertise des métiers du maltage à la puissance de calcul de l’intelligence artificielle : telle est l’ambition du projet mené par Malteries Soufflet en partenariat avec InVivo Digital Factory pour faire entrer la filière brassicole dans l’ère du numérique et de l’usine 4.0. Son acronyme, MAITÉ (Malt Artificial Intelligence Technologies), n’a pas été choisi par hasard. « L’objectif étant d’accompagner l’adaptation des recettes maltées, c’est bien sûr un clin d’œil au célèbre cuisinier », sourit Stéphane Marcel, directeur de la transformation numérique du groupe InVivo.
Apprentissage automatique
Alimenté par les données, MAITÉ fonctionne sur le principe du machine learning. « Après analyse, l’outil préconise aux responsables de production les meilleurs paramètres et conditions de transformation de l’orge en malt (température, énergie, pression…) pour obtenir un résultat parfaitement adapté aux attentes des clients de Soufflet Malteries », explique Romain Affanni, Directeur Chef de produit chez InVivo Digital Factory.
Déjà opérationnelle dans deux ou trois usines en France, l’IA d’InVivo séduit. « Ses recommandations rationalisent le processus en permettant aux opérateurs de disposer d’une plus grande autonomie », confirme Vincent Graille, directeur opérationnel CEI chez Malteries Soufflet.
Regardez la vidéo complète « Malterie 4.0 : quand l’IA révolutionne l’industrie brassicole », une table ronde organisée par Terre-net Factory et proposée par Bioline by InVivo. Voici le lien.
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