L’armée française va quitter la Côte d’Ivoire !! – .

L’armée française va quitter la Côte d’Ivoire !! – .
L’armée française va quitter la Côte d’Ivoire !! – .

L’armée française va quitter la Côte d’Ivoire où elle détient une énorme emprise stratégique, 43 Bima, à proximité de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Cette décision a été prise et le calendrier de son exécution est déjà connu.

Fin de la présence militaire française en Afrique, l’armée française va quitter la Côte d’Ivoire

La présence militaire française en Afrique connaît un tournant décisif. Afin de réduire la visibilité de ses forces armées françaises présentes sur le continent, Paris a décidé d’en réduire drastiquement les effectifs et de redéfinir le concept de ses bases pour créer un « Commandement pour l’Afrique »selon Libérer. Ce redéploiement stratégique, initié par le président Emmanuel Macron, vise à éviter un retrait précipité ou forcé, comme ce fut le cas au Mali, au Burkina Faso et plus récemment au Niger.

D’ici 2025, les drapeaux bleu-blanc-rouge ne flotteront plus au-dessus des bases militaires françaises dans ses pays puisque l’armée française quittera la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Gabon et le Tchad. Ces installations seront gérées par les pays hôtes eux-mêmes, parfois partagées avec des soldats d’autres nations sous forme de centres de formation ou bien elles seront simplement et purement évacuées. Cette réorganisation réduira considérablement le nombre de soldats français encore présents en Afrique de l’Ouest et au Sahel, ce qui confère à la France une posture néocolonialiste.

L’objectif de cette nouvelle approche est double. Il s’agit d’une part de répondre aux attentes des populations locales et des gouvernements africains, souvent critiques à l’égard de la présence militaire française. En revanche, cette stratégie permet de redéployer les forces vers des missions plus spécifiques et moins visibles, tout en conservant une capacité d’intervention rapide si nécessaire.

Ce projet stratégique pourrait être remis en cause par des changements de pouvoir politique, tant en France que dans les pays d’accueil. Si les gouvernements locaux acceptaient cette nouvelle configuration, elle pourrait conduire à une coopération militaire renforcée et plus équilibrée, respectueuse de l’idée de ce qu’aurait dû être la coopération entre la France et les pays africains, bénéfique pour la stabilité régionale.

Certains régimes, qui ont peu de respect pour la constitution des pays et qui comptent sur la France pour s’éterniser, devraient voir cette stratégie de l’Élysée sous un jour très négatif. Pour ces régimes, il s’agirait d’une sorte d’abandon en plein vol, qui ferait perdre à la France certaines amitiés au sommet des Etats africains. Mais Paris ne perdra pas sur toute la ligne. Elle perdra certes quelques dirigeants amis, mais elle se fera de nombreux nouveaux amis au sein de l’opinion publique africaine, qui ne tolère plus du tout la présence de ses armées sur le terrain et qui considère la France comme complice de régimes anticonstitutionnels.

A l’approche de l’élection présidentielle de 2025, l’idée que l’armée française quitte la Côte d’Ivoire avant l’échéance redistribuerait les cartes.

 
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