Selon l’organisation des Nations Unies, « bâtiments historiques et religieux » ont été la cible d’attaques alors que la ville ukrainienne est inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril.
L’UNESCO condamne lundi « une attaque russe à grande échelle » qui a touché le centre historique d’Odessa (Sud), inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril. « Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 novembre, une attaque russe de grande ampleur a visé le centre historique d’Odessa, protégé depuis janvier 2023 par la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO. »dans un communiqué, il a déploré l’organisation des Nations Unies dédiée à la science, à la culture et à l’éducation.
Une évaluation préliminaire montre des dommages à « une vingtaine de bâtiments, dont des édifices historiques et religieux, et certains à vocation pédagogique »a regretté que l’UNESCO ait indiqué « condamner » ces « des grèves contraires au droit international » et « exprimer son soutien aux victimes ». Une mission d’experts de l’UNESCO s’est rendue sur place samedi « évaluation des dommages et préparation à la sécurisation des bâtiments ».
Lire aussi
Audrey Azoulay : « Si Trump quittait l’UNESCO, je le regretterais, mais cela ne mettrait pas l’organisation en péril comme par le passé »
Tôt vendredi matin, les services d’urgence ukrainiens ont signalé une frappe aérienne russe. “massif” s’est produit dans la nuit, tuant au moins une personne à Odessa. Les forces russes ont récemment intensifié leurs attaques contre le sud de l’Ukraine, endommageant notamment des navires civils dans les ports de la région d’Odessa, tandis que Kiev a intensifié ses attaques contre des cibles militaires et énergétiques dans les régions sous contrôle russe. Au moins huit personnes ont été tuées lundi dans une nouvelle attaque de missiles russes à Odessa, ont annoncé les autorités de la région. « Selon les premiers rapports, l’attaque russe a fait huit morts et 18 blessés. Parmi les blessés se trouve également un enfant. Quatre personnes sont dans un état grave.» a déclaré le gouverneur régional Oleg Kiper sur son compte Telegram.
Belgique