Les matchs se succèdent et le constat reste malheureusement trop souvent le même : ce Paris Saint-Germain manque clairement d’efficacité offensive. Quatre jours après la défaite (0-1) contre le Bayern Munich lors de la 5e journée de Ligue des Champions, les hommes de Luis Enrique ont cette fois partagé les points avec le FC Nantes qui a finalement récupéré ce qu’il était venu chercher (1-1). Dans un bloc bas et bien qu’outrageusement dominés par les champions de France en titre, les Canaris ont profité de la maladresse chronique des Parisiens devant le but. Malgré le retour de Gonçalo Ramos, aligné à la pointe de l’attaque francilienne, et un duo Hakimi-Mendes plus que jamais tourné vers l’avant, le club de la capitale a ainsi connu toutes les difficultés du monde pour se montrer décisif ces derniers temps. mètres.
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Les chiffres fous de la maladresse parisienne
Si l’ouverture du score d’Achraf Hakimi – profitant d’une déviation de Gonçalo Ramos sur un centre de Nuno Mendes – après deux petites minutes de jeu a rapidement réchauffé l’ambiance glaciale du Parc des Princes, la suite des événements s’est avérée bien moins fructueuse. pour l’actuel leader de L1. À leur tour, les joueurs parisiens ont ainsi fait preuve d’une étonnante maladresse (21 occasions et 10 tirs cadrés sur 24 tentatives), butant, par ailleurs, sur un Patrik Carlgren – aligné à la place d’Alban Lafont – inspiré pour sa première titularisation de la saison. Alors oui, certains se souviendront des 84,1% de possession de balle, un record sur un match de Ligue 1 depuis la saison 2006/2007, d’autres évoqueront les 1008 passes réalisées ce samedi soir par les Rouge et Bleu mais la finalité reste la même : Paris a été saborder.
Coupable d’un jeu offensif bien trop stéréotypé – notamment en seconde période – et incapable de trouver la faille dans le 5-3-2 nantais (devenu un 5-4-1 au retour des vestiaires), le PSG a finalement a échoué dans sa mission de réaction après le revers concédé en Bavière. Avec un Bradley Barcola encore bien trop discret, un Kang-In Lee volontaire mais imprécis comme son tir sur le poteau (22e), un Gonçalo Ramos d’abord tranchant avant de baisser le pied et des milieux peu inspirés en construction, les pensionnaires du Parc des Princes – bien que soutenu par un duo Nuno Mendes-Achraf Hakimi très actif – n’a jamais trouvé la clé. Une inefficacité que Désiré Doué et Ousmane Dembélé, entrés en jeu dans le dernier quart d’heure, n’ont fait que prolonger. Interrogé au micro de DAZN après cette nouvelle déconvenue, Fabian Ruiz a relevé, à ce propos, les difficultés offensives en Ile-de-France.
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Le vestiaire déchante
«Je pense qu’il a raté ce but. Nous avons eu des occasions en seconde période de marquer ce but tant attendu. C’est le foot. Il lui manquait un peu plus de confiance devant le but. J’ai besoin de travailler. Nous voulons travailler pour franchir ce cap et atteindre cette exigence d’enchaîner les victoires. Vous avez besoin d’un peu de calme et de tranquillité pour travailler ensemble. C’est la tranquillité qui nous permettra de progresser offensivement et défensivement. Nous sommes capables de faire de grandes choses parce que nous sommes une grande équipe »a noté l’Espagnol. Un discours similaire à celui prononcé par Gonçalo Ramos quelques instants plus tôt. « Nous avons été meilleurs que Nantes mais c’était un match difficile car nous n’avons pas réussi à marquer plus de buts. Nous nous sommes créés beaucoup d’occasions mais gardons la tête haute et continuons à travailler. Il lui a manqué de finir et de rester calme devant le but..
Interrogé, à son tour, sur la difficulté récurrente de ses hommes à mener à bien les actions, Luis Enrique a également affiché sa déception, saluant néanmoins l’extrême domination de son équipe. « Nous avons totalement dominé le match contre Nantes qui a très bien défendu. Cet objectif manquait. C’est l’objectif, insistez, insistez… Il y a plus d’occasions manquées en seconde période. Le championnat est difficile, comme en Ligue des Champions.. Avant d’ajouter en conférence de presse : « Nous avons tiré 24 fois, 8 ou 10 cadrés, nous avons fait tous nos devoirs mais le score n’est pas suffisant. Vous parliez d’un 9 comme solution à tout donc vous aviez un 9 ce soir mais toujours la même chose. La solution n’est jamais un seul joueur, c’est un sport d’équipe.. Relancé en zone mixte dans le scénario de cette rencontre où le FC Nantes a, de son côté, fait preuve d’une redoutable efficacité (5 tirs, 2 cadrés, 1 but), Warren Zaïre-Emery a semblé, de son côté, quelque peu désillusionné. La désillusion est un mot un peu fort, je pense. Je pense que la meilleure chose dans ces moments-là est de ne rien dire et de se remettre au travail, a d’abord déclaré l’international français.
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Et d’ajouter : « C’est dur d’entendre (les sifflets, ndlr), ça fait partie de la frustration mais on a la capacité de faire mieux, il faut faire mieux, c’est normal aussi mais ça peut aussi nous booster pour faire mieux sur les prochains matches. Cela nous arrive souvent, ils ont 2 occasions et ils marquent un but. Nous en avons 20 et un seul montage, nous ne allons pas travailler sur les finitions, nous le faisons déjà. Travaillez simplement, après un certain temps, il se débloquera. Ce n’est pas un problème physique, on a le ballon, on a des occasions, il faut continuer à travailler. Il faut reprendre l’entraînement, se vider la tête et continuer à travailler. Qu’est-ce qui manque ? Je ne sais pas, l’efficacité offensive… oui… mais je ne sais pas”. Le Paris Saint-Germain devra d’ailleurs rapidement trouver des réponses avant de disputer trois finales décisives contre Salzbourg, Manchester City et Stuttgart sur la scène européenne.
Pub. le 01/12/2024 00:20
– MISE À JOUR 01/12/2024 00:45
