Le président élu américain a annoncé une surprenante nouvelle nomination, ce samedi 30 novembre, au poste de représentant des Etats-Unis à Paris, avec un homme emprisonné pour détournement d’impôts.
Une étrange nouvelle pièce sur l’échiquier mis en place par le futur président américain. Donald Trump a annoncé ce samedi 30 novembre au soir nommer Charles Kushner, le père du gendre et ancien conseiller du président élu Jared Kushner, au poste d’ambassadeur des États-Unis en France. Charles Kushner a passé un an dans une prison fédérale pour détournement d’impôts et a été gracié par Donald Trump vers la fin de son mandat à la Maison Blanche.
Ce « brillant chef d’entreprise » en immobilier, père du mari d’Ivanka Trump, sera envoyé à Paris pour « renforcer le partenariat entre les États-Unis et la France, notre plus ancien allié et l’un de nos plus forts »a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.
Depuis son élection face à Kamala Harris le 5 novembre, Donald Trump a multiplié les nominations fracassantes au sein de son administration, s’entourant de loyalistes aux profils souvent controversés.
Il a notamment nommé ministre de la Santé Robert F. Kennedy Jr, un homme notoirement sceptique à l’égard des vaccins. Le milliardaire libertaire Elon Musk doit codiriger une commission chargée de réduire les dépenses publiques.
Donald Trump a également nommé ministre de la Défense Pete Hegseth, un présentateur de Fox News qui a fait l’objet d’une enquête pour agression sexuelle, sans qu’une plainte ait été déposée.
Bras armé
La tribune républicaine a également tenté d’imposer Matt Gaetz, un législateur accusé d’avoir eu une relation sexuelle avec une mineure, au ministère de la Justice. Mais face au tollé déclenché par ce projet, l’intéressé a fini par abandonner. A sa place, Donald Trump a choisi une de ses ex-avocates, Pam Bondi. Elle sera assistée dans ce ministère par trois des avocats personnels du milliardaire – Todd Blanche, Emil Bove et John Sauer.
Leur mission est claire : mettre fin à ce que Donald Trump, condamné pénalement fin mai, considère comme une « instrumentalisation » de justice, et devenir le bras armé de sa vengeance.
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