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Les États-Unis autorisent l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée

Les États-Unis autorisent l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée
Les États-Unis autorisent l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée

Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, dont la position sur le conflit reste floue, rebat les cartes sur le front ukrainien. Alors qu’il restait évasif sur le sujet et envisageait, selon différents médias britanniques, d’autoriser uniquement l’usage de missiles avec des composants américains (par exemple français ou britanniques), le président sortant des Etats-Unis, Joe Biden, monte d’un cran. États-Unis “a donné le feu vert à l’utilisation de missiles à longue portée”a déclaré ce dimanche 17 novembre un responsable proche du dossier, sous couvert d’anonymat.

C’est le New York Times qui a révélé l’information. Selon le quotidien, ces armes pourraient être utilisées dans la région de Koursk, en Russie. Une région où les forces armées ukrainiennes sont installées depuis leur incursion en août dernier et qui est au centre d’une bataille de grande ampleur, alors que la Russie y a déployé près de 50 000 soldats, dont des troupes nord-coréennes.

«Envoyez un message aux Nord-Coréens»

Cette décision aurait été prise justement en réaction à l’aide humaine (environ 10 000 soldats) et matérielle apportée par la Corée du Nord à son allié russe, explique le New York Times. « Même si les responsables ont déclaré qu’ils ne s’attendaient pas à ce que ce changement modifie fondamentalement le cours de la guerre, l’un des objectifs de ce changement de politique est d’envoyer le message aux Nord-Coréens que leurs forces sont vulnérables et qu’ils ne devraient pas en envoyer davantage. »rapporte le journal, qui a interviewé plusieurs responsables de l’administration Biden.

Le président démocrate Joe Biden accède ainsi à une demande de longue date de Kiev, jusqu’ici autorisée à utiliser des missiles américains HIMARS – d’une portée de 80 kilomètres. L’objectif était alors de permettre à l’armée ukrainienne de cibler des cibles au sein des territoires occupés par les forces russes, ainsi que certaines zones frontalières de l’Ukraine. Les missiles à longue portée, les Army Tactical Missile Systems (ATACMS), peuvent atteindre un rayon d’environ 300 kilomètres. L’Institut pour l’étude de la guerre, un groupe de réflexion américain, estime que ces armes toucheraient plus de 200 installations militaires russes, dont les positions sont connues.

Interrogé sur cette annonce, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est resté prudent et a simplement relevé que ces armes « parleront pour eux-mêmes ». Rappelant lors de son discours du soir l’importance de « capacité à longue portée » de son armée, il a noté que« Aujourd’hui, de nombreux médias rapportent que nous avons reçu l’autorisation de prendre les mesures appropriées ».

Pour John Hardy, chercheur à la Fondation pour la défense des démocraties, « Autoriser l’Ukraine à frapper des cibles hautement prioritaires à travers la Russie pourrait placer Kiev dans une meilleure position pour d’éventuelles négociations, notamment en poussant Moscou à accepter un moratoire sur les frappes ciblant les infrastructures énergétiques critiques ».

La décision américaine pourrait pousser d’autres alliés à emboîter le pas. Un mouvement du Royaume-Uni – dont le gouvernement a fourni plusieurs exemples de missiles Storm Shadow et SCALP (portée de près de 249 kilomètres), est particulièrement scruté. D’autres ne sont pas d’accord pour franchir cette étape, comme l’Allemagne, deuxième fournisseur d’aide militaire à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022, qui refuse de fournir les missiles Taurus à longue portée demandés. à Kyiv pendant des mois. La , par la voix de Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a profité de cette annonce pour réaffirmer que l’usage de ses missiles sur le sol russe reste un problème. ” option “.

Jusqu’à présent, plusieurs alliés de l’Ukraine ont refusé de donner ce feu vert en raison du risque d’escalade du conflit. Une crainte plus que jamais d’actualité puisque le président russe Vladimir Poutine n’hésite pas à évoquer le spectre d’un élargissement du conflit. « Les pays de l’OTAN sont en guerre contre la Russie »il menace régulièrement.

Les déclarations de Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, en réaction au choix des Etats-Unis, vont dans ce sens : selon lui, l’usage de missiles à longue portée sur le territoire russe risque de « jeter de l’huile sur le feu ». La réaction de la Russie sur le terrain sera donc scrutée avec attention, avec le risque qu’un nouveau palier soit atteint.

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