Dans un communiqué publié la semaine dernière, l’entreprise Société de gazoduc d’Afrique de l’Ouest Limitée (WAPCo) met en lumière la raison de la baisse de la quantité de gaz qu’elle transporte vers ses clients dans trois pays de la sous-région : Bénin, Togo et Ghana. Cette situation pourrait-elle conduire à une pénurie de gaz au Bénin, se demande le béninois.
La quantité de gaz transportée vers le Bénin par WAPCo a diminué. La raison, selon les responsables de WAPCo, est que l’un des producteurs de gaz naturel qu’elle transporte depuis Nigeria a suspendu sa production pour réaliser les opérations de maintenance prévues pendant trois semaines, entraînant ainsi une baisse de la quantité de gaz à transporter par WAPCo vers ses clients au Togo, au Bénin et au Ghana. “Il s’agit d’une situation totalement indépendante de la volonté de WAPCo”, précise le communiqué.
En attendant que la situation se normalise suite à ces opérations de maintenance, les Béninois doivent-ils s’attendre à une pénurie de gaz aujourd’hui utilisé par la plupart des ménages des grandes villes ? C’est la question qui taraude tous les esprits puisque du côté béninois, aucune communication officielle n’a été faite auprès des populations. Et si tel est le cas, quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour éviter les guerres d’enchères et garantir la disponibilité du gaz jusqu’à ce que la situation soit résolue ? Le peuple béninois reste accroché aux lèvres de ses dirigeants pour savoir quel comportement adopter face à cette situation, bien que temporaire.
WAPCo, il faut le rappeler, est propriétaire et exploitant du Réseau de gazoducs ouest-africains (GAO), une infrastructure régionale assurant le lien entre les ressources en gaz naturel et une clientèle de plus en plus en quête de sources d’énergie plus propres et plus efficaces dans la sous-région ouest-africaine. Il convient de noter que la WAPCo en question ici est différente de celle qui exploite le pipeline entre le Bénin et le Niger.
